“Faubourg des grands patrons”, “Autoroute de la fortune”, “Rue du chômage”… c’est une partie de Monopoly un peu spéciale qui s’est tenue ce mercredi 13 décembre devant l’Assemblée.
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Lancement du Macronpoly devant l'Assemblée Nationale pic.twitter.com/ZaXeGTXy9T
— L'Île-Saint-Denis (@Ileentransition) 13 décembre 2017
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Si d’aventure, les députés ont jeté un œil par les fenêtres de l’Assemblée ce mercredi 13 décembre en début d’après-midi, ils ont pu assister à une scène pour le moins inhabituelle.
Un plateau de jeu géant ressemblant traîtreusement à celui du jeu de société Monopoly avait en effet été installé sur le parvis du palais Bourbon. Sous ses faux airs ludiques, cette mise en scène avait en réalité pour but de protester contre les politiques d’austérité menées par le gouvernement Macron, comme le rapporte le site de France Bleu.
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Sept maires de communes de la banlieue parisienne, dont cinq de la Seine-Saint-Denis, regroupés au sein du collectif Les Plumes de l’austérité, ont eu l’idée d’organiser ce “Macronpoly” grandeur nature.
Exit les cases “Rue de la Paix”, “Chance”, ou “Caisse de communauté”. Dans sa version remastérisée, on peut construire un hôtel sur le Faubourg des patrons, en passant par l’Autoroute de la fortune. Gare toutefois aux cases “Rue du chômage” ou “À la caisse”.
Les plumes de l’austérité se rebiffent ! La République ne doit pas abandonner nos quartiers populaires pour alimenter toujours plus les plus riches! Nous exigeons respect, dignité et des budgets à la hauteur de nos besoins! @Meriem_Derkaoui @aubervilliers93 #Macronpoly pic.twitter.com/zQGAd9nofO
— Le Meur Aurélie (@lemeuraurelie) 13 décembre 2017
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Ces maires protestent notamment contre la suppression des contrats aidés, qui permettaient à de nombreuses associations de survivre, et la baisse constante des dotations de l’État.
À noter : la présence du député de La France Insoumise Éric Cocquerel, ou celle du chef du Parti communiste français Pierre Laurent.
Dans le même genre, l’Observatoire des inégalités avait lancé il y a quelques mois une campagne choc, qui aura peut-être inspiré ces élus locaux.
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