Madame Fillon accusée d’avoir touché 500 000 euros grâce à un emploi fictif à l’Assemblée

Publié le par Théo Mercadier,

PARIS – SEPTEMBER 12: Prime Minister of France Francois Fillon and his wife Penelope Fillon arrive as The Pope visits Elysee palace on September 12, 2008 in Paris, France. (Photo by Michel Dufour/WireImage)

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Le Canard enchaîné publie des révélations assassines sur Penelope Fillon, qui aurait touché plusieurs centaines de milliers d’euros d’argent public pour un poste fictif d’attachée parlementaire auprès de son mari.

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C’est une énorme bombe lâchée par le Canard enchaîné. Dans son édition du mercredi 25 janvier, le palmipède accuse Penelope Fillon, femme de François Fillon, d’avoir touché en huit ans près de 500 000 euros en tant qu’assistante parlementaire de son mari, puis comme suppléante de celui-ci. Les parlementaires ont tout à fait le droit d’embaucher des membres de leur famille à l’Assemblée nationale, si tant est que ces derniers y exercent réellement une activité. Or le Canard enchaîné affirme que Penelope Fillon n’a laissé aucune trace de son passage à ces postes. Ce qui pousse aujourd’hui le journal à parler d’emploi fictif. “Au total, [en huit ans, ndlr] Penelope aura perçu environ 500 000 euros bruts sur les caisses parlementaires”, affirme le Canard.

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Concrètement, la femme du candidat Les Républicains aurait donc touché des centaines de milliers d’euros d’argent public pour une mission qu’elle n’aurait pas effectuée. Des accusations très lourdes corroborées par les témoignages de collaborateurs du député de la Sarthe (1998-2002), qui disent n’avoir jamais vu Penelope Fillon passer dans leur cabinet : “Je n’ai pas d’info à ce sujet. Je ne la connaissais que comme femme de ministre”, explique au journal l’une de ces collaboratrices. Lorsque François Fillon entre au gouvernement en 2002 comme ministre du travail de Jean-Pierre Raffarin, sa femme continue son “activité” d’assistante auprès du suppléant de son mari, Marc Joulaud. Elle touche alors entre 6 900 et 7 900 euros par mois. De l’argent public.