Étude : Facebook vous connaît aussi bien (sinon mieux) que vos proches

Publié le par Théo Chapuis,

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Facebook te connaît

Après la compilation de toutes ces données, il apparaît aux chercheurs que les méthodes d’évaluation basées sur les simples “likes” d’un individu sont plus fiables pour connaître sa personnalité que les réponses de ses propres amis ou de sa famille. Il n’y a que le/la conjoint/conjointe à obtenir des résultats similaires à ceux calculés à partir du questionnaire et des likes Facebook. C’est bien cela : selon l’étude, Facebook vous connaît aussi bien que votre moitié.
Comme Numérama le précise, si l’enthousiasme et l’adhésion sont des sentiments facilement détectables grâce à la somme de “likes” Facebook, les émotions négatives comme la colère ou la tristesse sont moins visibles – peut-être à cause de l’absence du pendant contraire au “J’aime”, ce “J’aime pas” que Facebook ne proposera jamais.
Pourtant, ces résultats impressionnants inquiéteraient déjà les chercheurs, puisqu’ils affirment que des firmes telles que Facebook peuvent se servir du pouvoir de leur réseau social pour mener des tests de personnalité très poussés à l’insu des internautes.

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“À l’avenir, les gens pourraient abandonner leur propre jugement psychologique”

Des données exploitables par les publicitaires évidemment, mais aussi les cabinets de recrutement… et vous-même, puisque selon l’étude, les sondés sont moins aptes à évaluer leur propre personnalité que l’ordinateur à partir des résultats de l’observation de Facebook. Ce qui amène les chercheurs britanniques et américains à hasarder :

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À l’avenir, les gens pourraient abandonner leur propre jugement psychologique et se fier aux ordinateurs lorsqu’ils prendront des décisions importantes pour leur vie, telles que choisir des activités, des voies de carrière, ou même des partenaires romantiques.

Ce qui les amène, en conclusion, à exhorter les individus concernés (soit à peu près tout le monde) à prendre le plus grand soin de leur vie privée afin d’empêcher qu’on exploite, à tort ou à raison, les données collectées par leurs “likes” intempestifs sur le réseau social au plus d’un milliard d’utilisateurs.

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