Vidéo : les coiffures africaines et l’appropriation culturelle aux États-Unis

Publié le par Damilola Animashaun,

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Le magazine féminin Elle a réalisé une vidéo réussie sur le sujet, qui vaut la peine d’être regardée.

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Il y a tout juste un mois, Kim Kardashian provoquait une énième polémique, cette fois en postant une photo d’elle avec des tresses africaines. Accusée d’appropriation culturelle, elle répondait qu’elle n’en avait “rien à foutre”.

Cette problématique est pourtant enfin en voie d’être expliquée dans les médias mainstream. Preuve en est avec Braided (qui signifie “Tressées” en français), un mini-documentaire produit par le magazine Elle, qui retrace et explique la signification des coiffures africaines à travers les siècles, de l’époque de l’esclavage jusqu’à aujourd’hui.

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Le magazine féminin, qui admet avoir fauté par le passé, a donc invité Lupita Nyong’o (Black Panthers), Karrueche Tran (The Nice Guys), la rappeuse Young M.A, des grand(e)s coiffeurs et coiffeuses, des expert(e)s et d’autres célébrités à parler de coiffures africaines et d’appropriation culturelle aux États-Unis.

“Avoir nos propres coiffures, c’est fantastique”

Dans le docu, il est notamment question de la façon dont l’actrice Bo Derek a utilisé les tresses africaines pour se démarquer et booster sa carrière en 1979, de la même manière que Kim Kardashian les utilise aujourd’hui. Ayana Byrd, coautrice d’un ouvrage qui retrace l’histoire des cheveux des communautés noires aux États-Unis, explique l’importance des coiffures dans l’identité culturelle noire :

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“Quoi que nous fassions, nous ne ressemblerons jamais aux femmes blanches qui ont toujours représenté un idéal dans la pop culture, dans les médias et dans les débats politiques. Où que nos regards se posent, l’idéal de femme ne nous ressemble pas. Alors le fait d’avoir [nos coiffures] qui nous sont propres, qui nous appartiennent, c’est fantastique.”

Braided offre un point de vue historique, politique et captivant sur les tresses et autres tissages. Le mini-documentaire montre à quel point la question va bien au-delà du cosmétique, et qu’il est important de ne pas prendre ce sujet à la légère, au risque de blesser toute une communauté.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet

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