Pour la première fois, le Japon reconnaît un couple homosexuel comme parents adoptifs

Publié le par Astrid Van Laer,

LIMA, PERU – JULY 02: View of a shadow of a couple holding hands during a Gay Pride March at San Martin Square on July 02, 2016 in Lima, Peru. (Photo by Manuel Medir/LatinContent/Getty Images)

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Mercredi 5 avril, la ville d’Osaka au Japon a officiellement reconnu un couple de même sexe comme étant les parents adoptifs d’un petit garçon. Il s’agit d’une première au pays du Soleil-Levant.

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Mercredi 5 avril, deux hommes ont été officiellement reconnus par la ville d’Osaka, au Japon, comme étant le premier couple homosexuel à devenir parents adoptifs, après plusieurs mois d’attente. Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales a indiqué, selon le Japan Times, qu’il s’agissait d’une situation “sans précédent” dans le pays.

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C’est en effet une nouvelle importante puisque, même si officiellement l’adoption par des couples homosexuels n’est pas interdite au Japon, elle avait été jusqu’à présent uniquement accordée de manière individuelle à des personnes issues de la communauté LGBT. Cela signifie qu’une seule des deux personnes du couple est légalement parent de l’enfant, même si le ou la second(e)personne l’élève exactement au même titre que l’autre et que la garde est assumée par les deux. Cette première reconnaissance d’un couple gay comme parents adoptifs constitue donc une forme d’espoir pour la communauté homosexuelle japonais.

Interrogés par le quotidien japonais, les heureux parents ont exprimé leur fierté, à l’instar de l’un des deux pères, qui a déclaré :

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“Je suis très heureux que l’on devienne des parents adoptifs et que l’on soit reconnus officiellement en tant que tels, en tant que ménage, que couple, et pas de manière individuelle.”

Le couple a également tenu a expliquer que le petit garçon récemment adopté “vivait une vie très confortable”.

Néanmoins, il faut préciser que leur procédure  d’adoption a été entamée en décembre 2015 et qu’avant d’obtenir officiellement cette autorisation, les parents ont quand même dû suivre une formation, des conférences et des examens médicaux. Une preuve que les progrès sont tout de même très lents.

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