Vidéo : et pendant ce temps-là, il y en a qui croient encore aux jetpacks

Publié le par Thibault Prévost,

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Avec ces histoires de hoverboards (les vrais, les truqués et ceux qui ont simplement piqué le nom), de voitures volantes, de trains à air comprimé et de colonies martiennes, on avait presque fini par oublier l’une de nos antiennes technologiques favorites. Réjouissez-vous, fanatiques du rétro-futurisme des années 1980 à la James Bond, le jetpack est toujours dans les tuyaux, grâce à la flamme indéfectible d’une poignée d’illuminés d’entrepreneurs qui croient encore qu’à l’heure de l’accord de Paris et de la régulation de la pollution sonore, attacher un réacteur de la taille d’un sac à dos à un être humain est la meilleure façon de réinventer la mobilité urbaine.

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Dernier-né de la série, le JB-10 de Jetpack Aviation a été présenté à Monaco le 29 septembre dernier, avant de commencer une tournée qu’on imagine internationale. Selon l’entreprise, la bête peut faire décoller son conducteur (ou son passager, c’est selon) verticalement, le faire voyager à près de 1§0 kilomètres par heure et monter à trois foutus kilomètres d’altitude. De là à se demander pour quelle raison un être humain s’amuserait à tutoyer le firmament ou à foncer à cent à l’heure dans des températures polaires, il n’y a qu’un pas. Pour ceux que ça intéresserait, le bidule sera commercialisé “en 2019”, promet l’entreprise, au prix de 250 000 dollars (228 000 euros). Pour une autonomie de dix minutes. Bravo pour la performance d’ingénierie, mais quelqu’un pourrait-il dire à ces gens de lâcher l’affaire une bonne fois pour toute ?