Venu présenter son livre Le Monde de demain sur le plateau d’On n’est pas couché, Joey Starr a offert une nouvelle séquence déplorable à l’émission, diffusée sur France 2 le samedi 2 décembre.
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Après avoir qualifié André Manoukian de “grosse tarlouze”, déclenchant l’hilarité générale plutôt que l’indignation face à une énième démonstration d’homophobie banalisée, l’ancien membre de NTM s’en est ensuite pris au réalisateur Fabrice du Welz. Le réalisateur belge – qui a dirigé Joey Starr dans Colt 45 – se serait en effet attiré les foudres de l’acteur lors du dernier jour de tournage. Une rixe sur laquelle l’acteur est revenu dans son livre :
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“Un jour, entre deux prises, alors que je suis en train de discuter avec un jeune comédien, le réalisateur se jette sur moi et me hurle de fermer ma gueule. […] J’ai enlevé mon costume : ‘Tu sais quoi ? Tu vas te démerder tout seul. Je sais pas à qui tu parles, mais c’est pas à moi, je crois pas.’ Et je suis parti.”
Encouragé par Laurent Ruquier à commenter cet extrait, Joey Starr n’a pas hésité à tenir des propos insultants :
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“Du Welz, c’est un abruti. Le mec, il ne s’est même pas rendu compte que tout le monde avait envie de lui décrocher la tête avec les dents.”
“Incapable de tenir droit”
Faisant valoir un “droit de réponse”, Fabrice du Welz a répliqué le lendemain dans un post Instagram cinglant, il dénonce le comportement de la star sur le plateau de son film Colt 45, sorti il y a trois ans.
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Le réalisateur belge a visiblement dû se faire violence pour mener son projet à bien, confronté au cruel manque d’implication de ses deux acteurs principaux – Gérard Lanvin et Joey Starr – qu’il qualifie amèrement “d’acteurs vedettes fainéants, ivres d’eux-mêmes et incapables, pour l’un de retenir son texte et pour l’autre de tenir droit…”.
En réaction aux propos du rappeur, Fabrice du Welz a tenu à dénoncer le comportement irresponsable de ce dernier, entièrement dénué de professionnalisme :
“Joey Starr – qui était payé la somme rondelette de 50 000 euros par jour de tournage – n’a jamais été sobre lors de ses six jours de tournage. Il était au mieux ivre, au pire sous emprise chimique (puissante) qu’il prenait entre les prises…”
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