Selon des psychiatres, le hip-hop permet de combattre les maladies mentales

Publié le par François Oulac,

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“Le hip-hop et le rap portent des messages plus complexes qu’on ne le croit”

Selon Becky Inkster, interrogée par le Guardian, de nombreuses formes du hip-hop évoquent les maladies mentales :

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Le hip-hop est tellement plus riche que ce que pense le public. J’ai grandi dans les années 90 durant l’âge d’or du hip-hop, lorsqu’il a explosé dans la culture mainstream. Il regorge de références à des maladies mentales qui n’ont pas été correctement explorées et qui pourraient énormément aider les patients. Nous voulons travailler avec des rappeurs, des associations, des groupes médicaux et d’autres qui promeuvent le vrai potentiel du hip-hop.

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Un potentiel thérapeutique que les deux scientifiques entendent exploiter grâce à des ateliers de rap pour les patients atteints de maladie mentales ou l’enseignement du hip-hop pour les étudiants en médecine.

De nombreux rappeurs phares et artistes hip-hop viennent de zones urbaines défavorisées qui constituent souvent des terreaux pour des problèmes tels que la toxicomanie, la violence domestique et la pauvreté, elles-mêmes liées à la multiplication des maladies psychiques. Ces problèmes sont enracinés dans leurs langage et leurs chansons.

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Pharrell, Eminem et Professor Green comme médicaments

Cité en exemple par Hip Hop Psych, le tube “Happy” de Pharrell Williams, avec des lyrics tels que :

Voici les mauvaises nouvelles à propos de ci et de ça, ouais,
Eh bien donne-moi tout ce que tu as, ne te retiens pas, ouais,
Je devrais probablement te prévenir, tout ira bien pour moi, ouais,
Sans vouloir t’offenser, ne perds pas ton temps

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Le hip-hop en général, et le rap en particulier, portent souvent des messages beaucoup plus complexes que ce qu’on croit. C’est ce qui en fait le medium idéal pour aider les personnes à comprendre leurs problèmes psychologiques et à trouver des moyens de les affronter.

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