Lorsque le studio Green Shoe, basé dans l’Illinois a organisé son concours à la recherche de nouveaux talents locaux au début de l’été, rien ne pouvait prédire un tel dénouement. Fred Stobaugh, résident de la petite ville de Peoria, croise par hasard l’annonce sur internet. Lui qui vient de perdre sa femme et a écrit un court poème pour lui rendre hommage, choisit d’y participer sans grand espoir de réponse.
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Il n’envoie que le texte de sa chanson au studio. Pas d’interprétation. Il n’est pas musicien, ne chante pas (même pas un tout petit peu) et il confesse même dans le message accompagnant sa participation au concours : “I don’t sing, I would scare people – ha ha”
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Oh Sweet Lorraine
Oh Sweet Lorraine
I wish we could do
The good times
All over again
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Oh sweet Lorraine
Life only goes around
Once
But never again
Oh sweet Lorraine
I wish we could do
All the good times all over
Again
My memories will always
Linger on
Oh sweet Lorraine
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The memories will
Always linger on
Le patron du studio Green Shoe, touché par les paroles du vieil homme, choisit de prendre entièrement en charge la production du morceau et l’interprétation du morceau par un professionnel, Jacob Colgan. A-t-il flairé la bonne affaire ? La question reste en suspens.
La suite c’est internet qui s’en charge : un morceau cul-cul, une histoire émouvante, un vieil homme : pas mal de facteurs rassemblés pour conquérir une Amérique en temps de crise ou faire un bon film Pixar (genre Là-Haut).
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Le morceau “Oh Sweet Lorraine” est aujourd’hui au sommet des charts US : 10ème sur tous les genres de musique confondus où il cohabite avec Jay Z ou encore Justin Timberlake et 1er dans la catégorie Songwriter. Une belle histoire on vous dit, mais surtout pour le studio Green Shoe.
Fred Stobaugh – “Oh Sweet Lorraine”
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