Les Françaises sont les femmes les plus ambitieuses de la planète

Publié le par Juliette Geenens,

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En France, les femmes sont 64 % à vouloir occuper un poste à haute responsabilité. Les hommes, eux, sont 79 %.

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Un jour, les Françaises conquerront le monde. Pourquoi ? Parce qu’elles sont les femmes les plus ambitieuses sur Terre, selon le rapport “Global Gender Diversity 2016” (La diversité de genre globale) publié fin octobre par le cabinet de recrutement britannique Hays.

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Le rapport s’est basé sur des sondages menés auprès de 11 500 personnes dans 24 pays, entre novembre 2015 et  janvier 2016. Le but était d’étudier la place des femmes dans l’économie et dans le milieu du travail. Les chercheurs en sont donc venus à la conclusion que les travailleuses nées en France sont celles qui aspirent le plus à une réussite professionnelle, devant les Portugaises et les Belges (respectivement en deuxième et troisième positions).

Dans les pays où la croissance économique est la plus florissante, le constat n’est pas le même. Ainsi, les Allemandes ne sont que vingt-deuxièmes au classement, suivies de près par les Américaines (23e place), et les Chinoises (24e place).

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Si l’on en croit ces résultats, 64 % des Françaises veulent occuper des postes à responsabilités. Pour les hommes, l’ambition professionnelles est presque comparable : 79 % d’entre eux aimeraient atteindre un niveau hiérarchique élevé au cours de leur carrière.

L’inégalité salariale en France encore d’actualité

En France, les femmes sont 40 % à convoiter le statut de manager, et 32 % aimeraient faire partie de la direction d’une entreprise. Cependant, elles restent timides face aux jobs de PDG, puisqu’elles ne sont que 8 % à y aspirer.

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Une belle majorité (69 %) des salariées françaises interrogées a le sentiment que les salaires sont équitables, sans distinction de genre. Pourtant, l’écart des salaires entre femmes et hommes pour le même poste en France était de 15,1 %, en 2015. D’ailleurs, les rédactrices en charge de la newsletter féministes Les Glorieuses espèrent lancer un mouvement similaire à celui qui s’est enclenché en Islande, lundi 24 octobre dernier : elles encouragent les femmes à cesser le travail le 7 novembre prochain à 16 heures et 34 minutes, afin de dénoncer l’inégalité salariale.