FestiVine #3 : un premier jour rock au Big Festival

Publié le par Louis Lepron,

La Lune, des riffs de Neil Young et le stade Aguilera, ça n’a pas de prix

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L’heure tourne et on se retrouve en moins de deux face au coucher de soleil. Le premier objectif de la soirée ? Atteindre le stade Aguilera, l’enceinte du célèbre Biarritz olympique Pays basque, situé à quelques kilomètres de là, dans les terres. Le second ? Voir Papy fait de la résistance réactualisé en 2013 sans Jean-Marie Poiré ou Michel Galabru mais avec Neil Young et son “crew”, les Crazy Horse (ou “chevaux fous” dans la langue de Molière).
Le monsieur, originaire du Canada, a de la bouteille : 67 ans. Né en 1945. A commencé sa carrière en 1962. Apogée artistique dans les années 70. Sur sa route, la mort, la maladie, des parents divorcés, Kurt Cobain, le Rock and Roll Hall of Fame, une place de 17ème meilleur guitariste de tous les temps selon Rolling Stone et, surtout, 40 années d’un index main-droite posé sur le médiator. Bref, une légende, un monstre sacré qui se retrouve face à nous. Première chanson, première claque. Six secondes et on chope la fin, sous les applaudissements :

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Avant lui,Gary Clark Jr et Jonathan Wilson l’ont introduit avec classe. Neil Young continue de fendre l’air du stade Aguilera, l’air de rien, chantant des ballades comme des compositions au son rock pur. On croirait écouter un groupe de jeunes dans leur garage, s’amusant de leurs derniers riffs, tournant les boutons de leurs amplis histoire de produire des larsens, se regardant puis souriant. L’air de rien, toujours.
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“Heart of Gold” jouée, on peut partir l’esprit tranquille. Direction la Halle dIraty avec un bus option néons bleus. Au programme de la soirée, le parrain enjoué du Big Festival Joey Starr à base de chapeaux gonflés mexicains (aux côtés de B.O.S.S Soundsystem, ou l’inverse), Kavinsky et Dj Pone – dans le désordre.
Ce dernier met à terre l’audience avec une facilité déconcertante et un mélange de références osées, de Daft Punk au dernier Jay Z qui aurait rencontré M.I.A en sortant des toilettes (Magna Carta… Holy Grail) en passant par le featuring A.S.A.P Rocky – Skrillex.

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Le son est bon, maîtrisé et on en ressort un peu sonné. C’était bien. Du coup, on remet le couvert dès ce soir avec, dans la tête, un petit groupe américain : le Wu-Tang Clan. Rien que ça.