Suffrajitsu, un roman graphique sur le mouvement méconnu des Suffragettes

Publié le par Kate Lismore,

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Même s’il est basé sur des faits réels, Suffrajitsu est surtout fait pour divertir. Wolf et l’illustrateur João Vieira se sont efforcés de trouver un équilibre entre faits et fiction :

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Presque tous les personnages sont des représentations fictives de personnages historiques, et la seule qui n’est pas vraie est la protagoniste, Persephone Wright, qui dirige l’équipe des Amazones.
Persi m’a en partie été inspiré par de vraies femmes, y compris Gert Harding, une jeune canadienne qui a elle aussi dirigé les Amazones, et Édith Garrud, la maîtresse en arts martiaux. Edith fait d’ailleurs une brève apparition dans le livre ; on a beaucoup parlé d’elle ces dernières années.

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L’histoire méconnue des Amazones

Si le roman graphique convient si bien lorsqu’il s’agit d’imager l’histoire, c’est notamment parce qu’il permet d’allier des faits historiques passionnants et une dynamique artistique unique qui fait oublier aux plus jeunes comme aux plus agés que le même sujet aurait pu, à l’école, les ennuyer à mourir.
Wolf acquiesce, ajoutant que mettre ces vies en images, sur papier et à l’écran, donnait l’occasion aux gens de repenser l’importance qu’ils accordent au mouvements des suffragettes.

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J’espère que la trilogie Suffrajitsu et le film Les Suffragettes seront un bon divertissement éducatif. Je suis stupéfait que si peu de gens connaissent ce mouvement.
C’était un période complexe, dramatique et vraiment intéressante de l’histoire britannique, pourtant on ne se représente que des femmes dociles agitant des pancartes, Emily Davison renversée par un cheval de course, et une drôle de chanson.

Avoir le courage de leurs convictions. Le groupe de manifestants contre les violences domestiques qui est intervenu de manière créative sur le tapis rouge lors de l’avant-première a eu la bonne idée.
Le cri de ralliement des Suffragettes était “les actions, pas les mots.” Je pense qu’il y a une résonnace particulière à ça aujourd’hui, alors que l’espace virtuel s’invite dans nos vies, avec sa dose de tweets, de likes et de partages.
Internet est formidable, mais pour vraiment changer les choses, il faut en sortir, et les faire.