On n’avait jamais vu Matthew McConaughey et Jared Leto comme ça. Le premier incarne un électricien diagnostiqué séropositif : la peau sur les os, le visage plus fin que jamais, l’acteur pourrait concurrencer Christian Bale, connu pour ses prédispositions à se faire mal, physiquement, pour ses rôles (The Machinist). Le deuxième est méconnaissable derrière les traits d’un travesti. Tellement, qu’on a eu dû mal à le reconnaître au bout de son troisième passage dans la bande-annonce de Dallas Buyers Club.
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Comme à son habitude, Hollywood nous propose une histoire “inspirée de faits réels”. Mais celle-ci a la particularité d’être intéressante, tant son sujet est sensible. Le film raconte le parcours de Ron Woodroof, un Américain qui, en 1986, apprend qu’il a le sida. Son espérance de vie ? 30 jours, pas un de plus selon ses médecins. Du coup, ce Texan va parcourir le monde à la recherche de drogues illégales pour mieux se soigner et, par la même occasion, aider les personnes atteintes de la même maladie.
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Le film, présenté au prochain du Festival international du film de Toronto, a été difficile à produire et sortira dans un faible nombre de salles aux États-Unis début 2014. La faute à un scénario et une thématique peu engageante sur le terrain de la rentabilité. Réalisé par le cinéaste canadien Jean-Marc Vallée, certains médias parlent déjà d’un Matthew McConaughey en bonne position pour les prochains Oscars. Au regard de la bande-annonce (voir ci-dessus), on ne peut qu’approuver.
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