Chronique d’album : Foals – Holy Fire

Publié le par Louis Lepron,

Foals – Holy Fire

A voir aussi sur Konbini

En 2008, Antidotes surprend son monde : treize chansons qui délivrent une pop moderne et soignée, une sensibilité vitaminée sous couvert d’une électro minimaliste, des clips lumineux et des live chez Jools Holland. Total Life Forever y succède deux ans plus tard. L’enjeu du deuxième album est expédié dans la minute avec Blue Blood : Foals a muri, et ça se sent.
Des sons à la fois denses, abrasifs (Blue BloodSpanish Sahara, After Glow) et pop (Miami, Total Life Forever, Black Gold). La formation consacre son évolution et devient l’attraction musicale la plus influente d’Angleterre, aux côtés des timbrés Hot Chip. Yannis Philippakis passe de la 27e personnalité la plus cool de 2008 selon le NME au statut de compositeur reconnu.

Publicité

Le retour en terre sainte du rock avec Holy Fire

Pour leur troisième essai, les Foals continuent de se chercher mais semblent avoir trouvé, dans la scène, la meilleure façon de créer, d’extérioriser. Car si Inhaler délivre bien un message c’est le suivant : la route, le live et les concerts sont une priorité. L’enregistrement soigné et mathématique en studio, c’était avant. Leur démonstration en décembre à La Maroquinerie en était l’exemple parfait.

Publicité

Résutalt : Holy Fire impressionne, étonne par sa franchise rock. Son honnêteté musicale parcourt les compositions, de la mélodique Everytime à la jouissive Providence. Il va sans dire que les influences ont changé, se sont affinées pour mieux être conciliées par un disque à mi-parcours entre l’efficacité d’Antidotes et la puissance de Total Life Forever.
[iframe src=”http://prod-3.konbini.com/embed/music-fr-foals-my-number” width=”620″ height=”349″]
Au premier abord Holy Fire se révèle être dur d’accès par sa diversité musicale. Malgré une baisse de régime (Bad Habbit, Stepson), le disque ravit. Les Foals ont fait savoir à qui bon voulait l’entendre, dans notre Auto-Interview par exemple, avoir fumé pendant l’enregistrement. De l’herbe, de tout. Un piste pour comprendre à la fois le titre d’album et l’incivilité des anglais : pas de feu sacré sans fumée.

Publicité