Le blog Passeur de sciences a compilé tous ces moments où nos ministres se sont sentis comme des cancres au tableau. On aime.
Chaque année une nouvelle étude nous apprend que “le niveau des élèves français n’en finit pas de dégringoler”, et 2016 n’a pas fait exception. Les médias s’affolent, les parents s’enflamment et tous les politiques y vont de leur petit commentaire (plutôt tempéré s’ils sont au pouvoir, bien acide s’ils sont dans l’opposition). Mais ils en sont où, eux, niveau maths ? Le blog Passeur de sciences, hébergé par le journal Le Monde, a compilé les plus gros fails algébriques de ceux dont l’intelligence est quand même censée guider notre pays vers des jours meilleurs. Florilège.
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Arnaud Montebourg : combo sexisme + nul en maths
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Luc Châtel : “Ça fait, euh… ça fait…”
Jean-Jacques Bourdin adore coincer ses invités. Si cela peut souvent se transformer en gros appétit pour le buzz ou les petites phrases chocs qui alimenteront les réseaux sociaux le temps d’une journée ou deux, d’autres donnent lieu à des séquences somme toute bien marrantes. En 2011, il propose à Luc Châtel, alors ministre de l’Éducation nationale au sein du gouvernement Fillon, de résoudre un petit problème de CM2. A priori, rien de bien dangereux, sauf que Luc a fait la démonstration de son incapacité flagrante à réaliser les calculs les plus élémentaires. Lui qui préconisait à l’époque aux enfants de faire 15 ou 20 minutes de calcul mental par jour ne s’est visiblement pas appliqué cette petite gymnastique cérébrale quotidienne. Cocasse.
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Valérie Pécresse : “Je suis ministre des universités !”
On a tous été tenté un jour ou l’autre de prendre des petits raccourcis mathématiques pour obtenir un résultat vaguement équivalent à ce qu’on imagine être la réalité de la chose. Sauf que ça fonctionne assez rarement. En troisième, on nous apprend (si, si, rappelez-vous) que les pourcentages d’augmentation ça ne s’additionne pas, ça se recalcule avec le dernier montant. Eh bien madame Pécresse n’a apparemment pas bien intégré le concept, et se plante royalement lorsqu’il s’agit de calculer la hausse d’impôts qu’ont subi les habitants de Seine-Saint-Denis lorsque leur département et leur région étaient administrés par… la gauche. Alors forcément, le résultat est un tout petit peu au dessus de la réalité. Juste un tout petit peu. Enfin le double, quoi.
Jean-François Copé et les pains au chocolat.
Non. Stop avec cette histoire.
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