Ce qu’il faut savoir sur Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle

Publié le par Théo Mercadier,

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C’est probablement la volonté de rupture affichée par le tout récent candidat Macron qui a le plus séduit la sphère médiatique et, incidemment, ses électeurs potentiels. “Avec Macron ça bouge, il y a du neuf, on est dans le moderne !” Il n’y a qu’à regarder ses meetings donnés sans fiches et à 360 degrés, son positionnement au-dessus des partis ou ses appels constants à une participation de la société civile à la vie politique pour croire un instant qu’effectivement, Macron, c’est du nouveau.
Son mouvement En Marche !, qui revendique 92 000 adhérents (presque autant que le PS, à 111 000 adhérents), est un mouvement collaboratif, “pas un parti“. Collaboratif, Mais pour combien de temps ? Pas longtemps : Emmanuel Macron le sait très bien, la culture politique française demande des chefs, des leaders, des figures fortes. Une culture que Charles de Gaulle avait très bien comprise en rédigeant la Constitution de la Cinquième République, avec un président au statut quasi monarchique. Rien que le nom du mouvement, donne une indication sur cette position du candidat Macron : “En Marche” … “E.M.” … “Emmanuel Macron”. En lieu et place d’une réinvention de la politique, plus altière, plus participative, l’ancien ministre de l’Économie  joue donc selon les règles du jeu politique français. Ce que sa candidature à l’élection présidentielle confirme aujourd’hui.
Mine de rien, les réunions locales de son mouvement font salle comble et l’engouement ne paraît ne pas devoir ralentir. Son mode de consultation de la société française fait lui aussi dans le 2.0 : du porte à porte augmenté par des smartphones, qui a permis de récolter l’avis de 100 000 citoyens en un temps record, puis d’analyser le tout grâce à des algorithmes dernier cri. Pas mal, “Macron, candidat du peuple !”, on y croirait presque.

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