Les noms des victimes de féminicide s’affichent sur les Abribus de Paris

Publié le par Louis Josse,

© Insomnia

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“Nous militons pour la reconnaissance du féminicide en France et son inscription dans le code pénal, comme c’est déjà le cas en Italie, en Espagne et dans sept pays d’Amérique latine. […] Nous soutenons le projet de loi ‘Égalité et Citoyenneté’, actuellement en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale, qui crée une circonstance aggravante pour les meurtres commis en raison du sexe de la victime. Ces crimes ne sont ni des ‘faits divers’ ni des ‘drames familiaux’ et encore moins des ‘crimes passionnels’. […] Un traitement médiatique approprié des féminicides est nécessaire.”

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Si le terme de “féminicide” commence progressivement à entrer dans les mœurs françaises, l’Hexagone reste un cran derrière certains pays. L’Argentine, par exemple, fait figure de pionnière avec la reconnaissance légale de ce crime spécifique en 2012, dans un contexte de manifestations après une série de meurtres. Cependant, trois ans plus tard, d’autres manifestations dénonçaient d’autres meurtres et naissait le mouvement #NiUnaMenos (“Pas une de moins”). En France, plusieurs collectifs, à l’image d’Insomnia ou d’Osez le féminisme, ont placé cette cause au centre de leur action.

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