À cause du réchauffement climatique, des maladies comme le choléra vont se développer en Europe 

Publié le par Jeanne Pouget,

Dr. Peter Githua puts on his gloves before he heads to the red zone of an Ebola treatment unit (ETU) in Sinje, Grand Cape Mount, Liberia.

The facility is operated by the International Organization for Migration (IOM) in partnership with Liberia’s Ministry of Health and Social Welfare (MOHSW) and supported by USAID’s Office of U.S Foreign Disaster Assistance. It opened with a capacity of 10 beds, but can rapidly scale to provide care to up to 50 people.

The ETU is staffed with 23 medical professionals from Kenya, South Africa, Tanzania, Uganda and Ukraine, as well as 114 Liberians from Grand Cape Mount county, who were recruited and trained to offer clinical and non-clinical care within the facility.

The staff received training from the World Health Organisation (WHO) and the MOHSW, and experienced hands-on training at the IOM-managed ETU in Tubmanburg, Bomi County, Liberia.

Sinje, Grand Cape Mount, Liberia, on 27 January 2015
Photo: UNMEER/Martine Perret

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Quel rapport entre la résurgence de maladies anciennes ou rares et le réchauffement climatique ? A priori, pas grand-chose. Pourtant, des chercheurs de l’université de Liverpool affirment que l’évolution du climat ne sera pas sans incidence sur le développement de maladies et donc sur notre santé. Parmi celles-ci, l’anthrax, le choléra ou encore la maladie de Lyme sont en première ligne.

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“Le changement climatique devrait menacer la santé et le bien-être des hommes à cause de ses effets sur les maladies infectieuses sensibles au climat […]. Leur distribution spatiale, leur saisonnalité, leur incidence et parfois leur gravité pourront être altérées”, écrivent les auteurs dans leur étude publiée dans le journal Scientific Reports et rapportée par France Info.

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Un développement expliqué par la sensibilité des maladies infectieuses étudiées chez les hommes et les animaux domestiques à des facteurs de dérèglement climatique comme l’humidité, les précipitations atmosphériques, le bouleversement des températures ou encore la vitesse du vent.

Les Européens seraient les plus touchés

Sur 200 pathogènes présents en Europe (chez l’homme et les animaux domestiques), 157 ont été étudiés. Résultat : 63 % de ces maladies possèdent un lien suffisant avec au moins un facteur climatique. En haut du panier, le choléra est particulièrement sensible aux éléments météorologiques avec pas moins de moins de neuf facteurs impliqués.

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Suivent ensuite l’anthrax, aussi appelé “maladie du charbon” (une maladie bactérienne infectieuse qui touche principalement les animaux herbivores et, de façon plus rare, l’homme, avec des conséquences diverses sur l’organisme) et la maladie de Lyme (une maladie infectieuse aux conséquences graves sur le plan neurologique, articulaire et musculaire), qui sont très influencées par les changements climatiques, avec sept facteurs concordants.

Selon les chercheurs, les Européens seront les plus touchés par le développement de ces maladies puisque les pathogènes sensibles au plus grand de nombre de facteurs climatiques se trouvent majoritairement sur ce continent. Néanmoins, l’ampleur du problème est difficile à mesurer puisqu’il est tributaire d’une multiplicité de facteurs liés au changement climatique, qu’il est difficile de prévoir avec précision.

Mais la conclusion générale reste inquiétante, puisqu’elle montre comment des virus et des bactéries dangereuses pour l’homme sont susceptibles d’évoluer en même temps que les dérèglements climatiques auxquels nous faisons déjà face.

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