Numerama rapporte que “le groupe s’amusait du viol, de l’Holocauste ou encore, de la mort des enfants”. Les étudiants y partageaient des mèmes racistes, misogynes, violents… et avaient instauré un rite de passage : pour être invités, les “prétendants” devaient publier un mème offensant dans la discussion générale. Leurs plaisanteries ont cependant fini par être rapportées à Harvard, qui les a contactés par mail mi-avril en leur demandant des explications sur leur comportement. Et les sanctions sont tombées une semaine plus tard : les admissions d’au moins dix étudiants ont été révoquées.
Selon Le Monde, l’université prévient bien sur la page Facebook officielle de la promotion qu’elle se réserve “le droit de révoquer l’admission dans certaines circonstances”, par exemple “si le comportement d’un étudiant admis remet en question son honnêteté, sa maturité ou sa morale”. D’après un nouvel étudiant qui a été invité dans la discussion par un ami pour “voir ce qu’il s’y passait”, les membres ont exprimé des remords après le mail envoyé par l’administration de l’université. Certains ont reconnu le “mauvais goût” des mèmes, et expliqué qu’ils étaient allés “trop loin”.