Ma déclaration d’amour à mon bar préféré de Paris

Ma déclaration d’amour à mon bar préféré de Paris

Image :

© Le Syndicat

photo de profil

Par Anna Carolina Assuncao

Publié le , modifié le

Notre journaliste avait besoin de le dire haut et fort : Le Syndicat, je t’aime.

La première fois que j’ai aperçu Le Syndicat, c’était il y a quelques années, lorsque, venue de Suisse, je me baladais dans la rue du Faubourg Saint-Denis, un jour d’été. Sa façade recouverte de posters, sans devanture, m’a immédiatement tapé dans l’œil. Sincèrement, à première vue, je ne savais pas vraiment s’il s’agissait d’un bar à bière ou d’une salle de concert. Mais jamais je ne me serais douté que dans ce petit espace se trouvait l’un des meilleurs bars de Paris, et même du monde. Malheureusement, ce n’est pas ce jour-là que j’ai découvert Le Syndicat.

À voir aussi sur Konbini

Deux ans plus tard, je suis tombée sur leur page Instagram et j’ai vite réalisé que j’aurais dû m’arrêter dès la première fois où j’ai croisé sa route. Alors, histoire de me rattraper, j’y suis allée à la première occasion. Dès le moment où je suis entrée dans le bar, j’ai aimé sa lumière tamisée, la musique forte, et la décoration créative et décomplexée. Je me suis assise au bar et, malgré le grand nombre de personnes à l’intérieur, les barmans ont pris le temps de m’expliquer toute la carte, cocktail par cocktail.

Au simple contact avec le menu, j’ai senti que l’endroit avait tout pour devenir mon bar préféré. Chaque page explique l’histoire d’un cocktail, illustrée par une page transparente qui vient calquer l’apparence du cocktail sur une page blanche. Déjà là, Le Syndicat m’avait conquise. En feuilletant la carte, je me suis rendu compte que chaque cocktail était le fruit d’une collaboration entre des chefs de renom et des mixologues du bar : Adrien Cachot, Michel Sarran, Louise Bourrat, Amandine Chaignot…

Entre plat et potion magique, vous ne trouverez pas de gin tonic ou de spritz ici, mais des mélanges que vous ne retrouverez nulle part ailleurs. Voilà, peut-être, d’où est née ma fascination pour ce lieu. Avec beaucoup de chance, mes trois premiers cocktails sont devenus mais trois cocktails préférés, du Syndicat et dans la vie. Le premier, le Pica Pica, s’est révélé comme coup de cœur dès la première gorgée. Conçu par les mixologues du bar et Michel Sarran, le cocktail était composé d’armagnac, de liqueur de violette, de vin de fronton et encore de béchamel au lait de brebis et gingembre. Qui aurait pu avoir l’idée de faire un pareil mélange ?

Mon deuxième choix a été le Holy G., fait par Adrien Cachot, qui est vite devenu ma deuxième boisson préférée. Composé de rhum, d’absinthe blanche, d’eau de coco grillée, de citron vert et de piment, ce cocktail est surprenant gorgée après gorgée. Dans votre bouche, vous retrouverez des sensations d’exotisme, mélangées avec du piquant et franchement, vous ne pouvez pas passer à côté.

Pour terminer, j’ai choisi le I Know I Can pensé par Le Syndicat et Louise Bourrat, ancienne gagnante de Top Chef, et franchement, c’est l’un des cocktails les plus uniques que j’aie goûtés. C’est probablement la première fois dans votre vie que vous goûterez une boisson qui associe de la crème de CBD, du miso, du lactosérum de corn flakes, du Cointreau, de l’armagnac et de l’eau-de-vie d’acacia. Le cocktail a, par ailleurs, toute une histoire : le pop-corn en hommage à son enfance, l’odeur de marijuana à son adolescence et le miso à l’âge adulte. Poétique et délicieux.

Vous vous en doutez, après cette dégustation unique, je n’ai pas attendu longtemps avant de devenir une adepte du bar. Voilà pourquoi cette déclaration d’amour. J’ai découvert d’autres cocktails, tels que l’émoji pêche qui est aussi incontournable. J’ai même eu l’occasion de découvrir le laboratoire, où la magie des cocktails prend vie. Thibault Massina, le gérant du Syndicat, m’a gentiment montré toute la sélection d’alcools, d’épices et de machines qui servent à fabriquer ces belles créations. On sent la passion de l’équipe, et franchement, ça me fait aimer Le Syndicat encore plus.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.