L’horreur du viol et de la non-assistance à personne en danger dans un court métrage

L’horreur du viol et de la non-assistance à personne en danger dans un court métrage

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Par Constance Bloch

Publié le

Le court métrage Je suis à l’heure met en scène un viol dans un wagon de RER, et surtout l’inaction de ses passagers. Glaçant.
Tout commence comme un matin ordinaire. Un homme est sur le quai du RER, écouteurs vissés dans les oreilles, sur le point de se rendre à un entretien d’embauche. Mais ce qui aurait effectivement pu être un matin ordinaire va virer au cauchemar : une fois qu’il rentre dans la rame, le personnage principal va assister à une altercation qui va tourner mal, très mal.
Malgré la musique, il entend une agression qui vire au drame : une jeune femme se fait attaquer verbalement puis physiquement par un homme, qui va finir par la violer, en pleine journée, alors que le wagon est plein de passagers tétanisés. Car il s’agit bien là du problème : personne ne va s’interposer, et l’on assiste à la lente agonie d’une victime dont tout le monde se détourne. On ne voit rien, mais on entend tout.

 
Relayé par le site madmoizellele court métrage Je suis à l’heure est en compétition pour la 5ème édition du Nikon Film Festival. Réalisé par Isabelle Quintard et Fabien Motte, il nous plonge au coeur d’un drame quotidien.
Tout le monde compte sur les autres pour intervenir mais au final personne ne fait rien, et on imagine que le violeur se tirera de cette affaire impuni, laissant derrière lui une femme brisée par cet homme mais aussi par l’inaction des autres passagers. Tandis que le “héros”, lui, sera à l’heure à son entretien d’embauche.

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