Surf : une session surréaliste au milieu de dunes de sable

Surf : une session surréaliste au milieu de dunes de sable

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Par Naomi Clément

Publié le

Dans le cadre du UNREASONABLE Film Festival, deux réalisateurs suédois nous entraînent loin des océans, et livrent une toute autre vision du surf.
Des Seigneurs des Dogtown à Riding Giants en passant par Blue Crush, les longs métrages dédiés au surf suivent bien souvent le même schéma : l’histoire d’hommes et de femmes passionnés, dont les relations passent avant les véritables prouesses techniques qui requiert la pratique.
Mais avec Internet, le genre se modernise, et de plus en plus de jeunes réalisateurs créatifs n’hésitent plus à briser les codes classiques pour livrer leur propre vision du film de surf. Une vision très esthétique, parfois surréaliste, où grâce et technicité sont sublimées.
Dans la lignée de ce renouveau, O’Neill lançait le 25 juin dernier son UNREASONABLE film festival. Son but ? Financer et stimuler la créativité de six réalisateurs, et ainsi leur donner l’opportunité d’inventer de nouvelles façons de concevoir des vidéos consacrées au sport de glisse ancestral.

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Surfer loin des océans

Parmi les projets présentés, il faut noter celui des réalisateurs suédois Johan Perjus et Fresteh Piltan. Intitulée Antonym – Beyond The Waters, cette vidéo nous entraîne dans un milieu pourtant hostile à tout take-off et autres bottom turn : le désert.
Loin des vagues donc, et avec comme protagoniste le surfeur australien Soli Baley, Antonym nous plonge dans un monde fabuleux où le surfeur arrive à dominer la nature, et parvient inconsciemment à questionner notre dépendance vis-à-vis des océans.
Le dernier film du O’Neill UNREASONABLE film festival sera dévoilé le 30 juillet prochain.