Vagues, adrénaline et compétition : le surfeur Joan Duru nous parle de sa passion
Vagues, adrénaline et compétition : le surfeur Joan Duru nous parle de sa passion

Vagues, adrénaline et compétition : le surfeur Joan Duru nous parle de sa passion

Par Konbini avec Volcom

Publié le

À 26 ans, Joan Duru est l’un des surfeurs français les plus doués de sa génération. Entre deux sessions, il nous a accordé un moment pour discuter de son inébranlable passion.

Tout a commencé comme un jeu. Comme nombre d’enfants nés dans les Landes, Joan Duru a grandi en passant la majeure partie de son temps libre près de l’océan, à s’amuser dans les vagues en famille, entre copains. “Un jour on a commencé à jouer avec des bodyboards, et au bout d’un moment je me suis mis debout dessus, se souvient le jeune homme, aujourd’hui âgé de 26 ans, avant de poursuivre :

“En voyant ça, mon père, qui pratiquait beaucoup de sports dont le surf, a décidé de me pousser sur sa planche. C’est comme ça qu’est née ma passion pour le surf. J’avais 7 ans, et depuis je me suis jamais arrêté.”

 

Faire mieux que soi-même

Aujourd’hui, le surf n’est plus seulement une passion pour Joan Duru : c’est aussi son métier. Depuis quinze ans, le natif de Bayonne enchaîne les compétitions à travers le monde et collecte les titres, dont celui de champion d’Europe, qu’il a remporté quatre fois. “J’aime vraiment le fait de se surpasser, d’essayer de faire mieux que les autres mais surtout d’essayer de faire mieux que soi-même, analyse-t-il. C’est ce qui me motive pour les compétitions.

En 2008, à seulement 20 ans, il a même tenu tête à l’octuple champion du monde Kelly Slater lors du premier tour du championnat du monde de surf, avant que ce dernier ne reprenne le dessus au troisième tour. Il s’agissait de sa toute première participation à une épreuve du championnat du monde.

Malgré ce superbe exploit, sa plus belle victoire reste celle remportée en 2009 :

J’ai gagné le Lacanau Pro, une compétition très importante qui s’inscrit dans le circuit QS [le circuit de qualification hommes du championnat du monde de surf qui permet d’atteindre l’ASP World Tour (WCT), ndlr]. Il y avait tous mes potes, ma famille… c’était vraiment le meilleur moment possible.

Les meilleures sensations

Toutefois, Joan Duru le sait : même s’il ne faisait pas dans la compétition, il surferait tous les jours. “J’ai toujours adoré les sports de glisse, confie-t-il, mais le surf, c’est vraiment celui que j’ai préféré. C’est le sport dans lequel je me sens le mieux, celui qui me procure les meilleures sensations – des sensations que je n’avais jamais ressenties avant de le pratiquer. Et puis quand tu sors de l’eau, tu te sens vraiment bien.”

Sans doute cette sensation est-elle dû à l’océan lui-même. Car contrairement aux autres sports de glisse comme le skate, le roller ou encore le vélo, le surf possède une part d’incontrôlable, de quasi mystique, qui exige d’apprivoiser les vagues, de dompter Dame Nature. “C’est tout le temps différent, puisque que tout dépend des vagues. C’est ce qui est génial, c’est ça qui donne vraiment des sensations de fou ! Et puis dès que ça devient gros, l’adrénaline s’ajoute…“, détaille notre sportif.

Jusqu’ici, Joan Duru n’a pas encore vécu de grosse frayeur sur sa planche (“puisque je n’ai pas encore surfé les grosses vagues comme ils surfent maintenant là, je pense que là, il y a de quoi avoir des grosses peurs…”, souligne-t-il) mais il compte bien continuer à étoffer son palmarès, et surtout à s’amuser, à profiter de chaque moment passé dans l’eau.

À peine rentré d’Australie, il se prépare déjà à continuer la saison, armé de sa planche estampillée Volcom et bien décidé à décrocher de nouveaux titres. De toute façon, le jeune homme ne saurait faire autrement. Quand on lui demande ce qu’il aurait fait s’il n’avait pas été surfeur, et s’il pourrait ne pas vivre près de l’océan, Joan Duru tranche, catégorique : “Je crois que je ferai vraiment la gueule.

 

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