Un site norvégien oblige ses lecteurs à lire les articles en entier avant de les commenter

Un site norvégien oblige ses lecteurs à lire les articles en entier avant de les commenter

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Par Astrid Van Laer

Publié le

Les trolls n’ont qu’à bien se tenir. Le site d’actu technologique norvégien NRKbeta a décidé de mettre en place des QCM obligeant les internautes à répondre à quelques questions sur le contenu de l’article qu’ils sont censés avoir lu, avant de les autoriser à le commenter.

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Remplacer les insultes gratuites par des débats constructifs basés sur le fond. Voilà le pari ambitieux d’un site d’actu technologique norvégien, NRKbeta. L’idée a émergé d’un constat simple, établi par le rédacteur en chef du site,Marius Arnesen : “Généralement, on voit que beaucoup ne lisent que le titre et quelques lignes avant de se ruer sur le champ des commentaires pour participer au débat”.

Jusqu’ici, les médias en ligne oscillaient entre ouvrir tous les commentaires, les filtrer, ou ne pas les autoriser tout simplement. Mais ce journal propose une solution intéressante : il oblige ses utilisateurs à répondre à trois questions à choix multiples portant sur le contenu de l’article. Si les réponses sont exactes, on peut considérer que chacun part avec la même base d’informations et peut alors accéder à la zone des commentaires pour y échanger des points de vue divers. Cela permet, selon Marius Arnesen, d’éviter les réactions extrêmes à chaud en favorisant l’échange et le débat d’idée :

 “Si vous avez été agacé par quelque chose dans l’article, vous êtes obligé de faire une pause, de réfléchir un peu, et de lire l’article si ce n’est pas déjà fait. On espère ainsi désamorcer le coup de colère qui débouche sur des commentaires enragés.”

Il précise la légitimité de sa méthode : “En posant trois questions tirées du texte, on s’assure que la discussion démarre autour d’une base de connaissances communes”. Néanmoins, il s’agit d’un test dont on ne peut pas encore mesurer l’efficacité :  “Est-ce une réussite que d’avoir moins de commentaires ? Plus de commentaires ? Et comment mesure-t-on leur amélioration qualitative ?”, s’interroge le rédacteur en chef.

Alors, j’ai dit quoi paragraphe 2, ligne 3 ?