Twitter banni de la rencontre de Trump avec les géants de la technologie

Twitter banni de la rencontre de Trump avec les géants de la technologie

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Par Evan Glazman

Publié le

On a une petite idée de la raison…

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Au vu de sa pétulance sur Twitter, on pourrait se dire que Donald Trump adore les réseaux sociaux.

Une des raisons du succès de Trump chez de nombreux Américains a quelque chose à voir avec sa capacité à se passer des médias traditionnels pour s’adresser directement aux électeurs par le biais de son compte Twitter – même si c’est de la pire manière qui soit.

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Ce mercredi, Elon Musk de Tesla Motors, Tim Cook d’Apple, Sheryl Sandberg de Facebook et Jeff Bezos d’Amazon, parmi d’autres ont participé à une table ronde à la Trump Tower pour savoir comment optimiser la productivité du secteur des technologie pour les quatre prochaines années.

Les seuls à ne pas avoir été invités à la réunion ? Les représentants de Twitter.

Beaucoup supposent que le refus public de Twitter de participer à la création d’un registre des musulmans aux États-Unis explique cette non invitation. D’autres comme Google se sont montrés plus bienveillants, tandis qu’IBM a carrément envoyé une lettre à Trump pour offrir ses services quels que soient les besoins.

Mais la véritable raison derrière l’absence de Twitter pourrait être liée à son refus de créer un emoji “Crooked Hillary” sur leur plateforme, ce qui aurait rendu Donald Trump furieux.

Trop dommage !

Sean Spicer, conseiller en transition et directeur de la communication de Donald Trump, aurait réfuté ces allégations en expliquant que “la table de la conférence était pleine” ou encore que le réseau social n’était pas assez important.

Mais la soif de revanche de Donald est infinie et il est fort possible qu’il essaie de faire payer à Twitter son refus de participer à sa campagne haineuse.

En même temps, on est presque sûr que le compte Twitter de Donald Trump va être plus timoré dans ses déclarations les prochains jours. Parce qu’un président est plutôt censé faire participer des géants comme Twitter à ses réunions sur l’avenir du monde que sa haine en 140 signes. D’autant plus que Twitter avait été un outil primordial dans la campagne de Trump. Pas vrai, Donald ?

(via Giphy)
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À lire -> Wall Street planche sur des algorithmes basés sur les tweets de Trump