Stormy Ascent, le niveau “impossible” de Crash Bandicoot, est enfin disponible gratuitement

Stormy Ascent, le niveau “impossible” de Crash Bandicoot, est enfin disponible gratuitement

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Par Thibault Prévost

Publié le

En marge de la sortie de la N. Sane Trilogy sur PS4, Activision offre la possibilité de tester le niveau le plus difficile jamais conçu pour Crash Bandicoot.

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Disons-le tout de suite, Crash Bandicoot n’était pas un jeu difficile. Certes, de temps à autre, un passage pouvait devenir un peu crispant, surtout après de longues heures de progression tranquille dans l’histoire, mais au fond, rien d’insurmontable – surtout quand on a connu l’enfer de Ghosts’n’Goblins ou, plus récemment, du sadique Dark Souls. Pourtant, depuis la sortie du premier opus de la franchise en 1996, Crash Bandicoot recèle un sale petit secret : un niveau caché, inclus dans le CD-ROM originel, amputé du jeu au dernier moment tel un membre gangrené car tout simplement trop ardu à remporter. Son nom : Stormy Ascent.

Et si, jusqu’à aujourd’hui, les délices masochistes de l’adversité n’étaient réservés qu’aux initiés possédant des disques et cartouches de cheat codes (ô Action Replay, nous ne t’oublions pas), Activision a profité du succès monumental de la réédition de Crash Bandicoot sur PS4, la jouissive N. Sane Trilogy dont nous vous parlions dernièrement, pour proposer Stormy Ascent en téléchargement gratuit jusqu’au 19 août, via le Playstation Store.

Le 20 juillet, dans un post de blog, le développeur originel du niveau, Taylor Kurosaki, revenait sur la genèse du niveau et les raisons qui ont poussé Naughty Dog à l’éjecter du jeu au dernier moment : “Je découvrais les jeux vidéo et le design à cette époque. Je ne comprenais pas très bien les courbes de difficulté. Ce niveau se trouvait vraiment à la fin du jeu et, vous vous en doutez, il est devenu terriblement difficile. Tellement difficile, en fait, que même moi j’avais du mal, et je suis le gars qui savait exactement à quelle distance Crash pouvait sauter, avec quel délai un joueur pouvait décoller, ce genre de choses…” Désormais, le commun des mortels peut se mesurer à cette série improbable de plateformes glissantes, de timings impossibles et d’ennemis parfaitement placés et se rappeler pourquoi, dans une ère pas si lointaine, les jeux vidéo pouvaient vraiment user les nerfs des joueurs. Rassurez-vous : quelques héros sont déjà parvenus à le finir.