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Voyage à Seattle, sanctuaire progressiste et écolo

Voyage à Seattle, sanctuaire progressiste et écolo

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Par Dora Moutot

Publié le

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Une ville sanctuaire pour les immigrants

Je suis convaincue que, comme beaucoup de multinationales, Starbucks, Amazon, Microsoft et Expedia font certainement beaucoup de choses qu’on peut leur reprocher, mais n’étant pas spécialisée dans l’économie – et ayant déjà fort du mal à comprendre comment payer mes propres impôts –, je ne me permettrais pas de crier au complot sur de louches histoires de taxes.
Par contre, ce que je peux vous dire, c’est que toutes ces multinationales made in Seattle ont des politiques internes (ainsi que de très bons services de com’) qui se veulent progressistes. La plus ambitieuse organisation philanthropique privée de la planète, la Fondation Bill & Melinda Gates, née du succès de Microsoft, est basée à Seattle. L’ambition de cette fondation est notamment d’aider les populations les plus pauvres à s’extirper de la faim et de la pauvreté à travers divers programmes.
Au rayon des bonnes actions, Starbucks s’est engagé en janvier 2017 à employer 10 000 réfugiés dans les 75 pays où l’entreprise est présente. Pour leur part, Microsoft, Amazon et Expedia se sont fermement opposés au “Muslim ban” de Donald Trump.

Si les entreprises de Seattle sont aussi sensibilisées à la question de l’immigration, c’est que la ville a passé un décret en 2003 qui interdit aux forces de l’ordre de demander ses papiers à un présumé immigré en situation irrégulière, sans avoir au préalable un mandat.
En novembre 2016, juste après l’élection de Trump, le maire d’alors, Ed Murray, avait déclaré publiquement que rien ne changerait : “Seattle est la même ville aujourd’hui qu’elle était hier, guidée par le sens de l’égalité, inclusive et ouverte.” Comme New York ou San Francisco, la plus grande ville de l’État de Washington est aussi progressiste que prospère. D’ailleurs, niveau économie, il n’y a pas que la tech et le café à Seattle : il y a aussi le business de la marijuana…

Stoners welcome !

À Seattle, fumer de la marijuana est légal à partir de 21 ans. La seule condition ? Ne pas fumer dans la rue. Dans cette nouvelle Amsterdam, il est possible depuis 2014 d’acheter de la weed dans des magasins spécialisés – et la bonne nouvelle, c’est que les touristes aussi peuvent y fumer.

Une ville engagée et proche de la nature

Oui, Seattle est une ville de bobos qui bossent chez Amazon, qui font de la randonnée le week-end et qui mangent bio. Vous commencez à voir le tableau. En me promenant, j’ai ainsi pu constater qu’énormément de restaurateurs de la ville proposent des plats faits à partir de produits locaux.
À tel point que l’attraction principale de la ville, le Pike Market, est un marché de producteurs locaux. N’allez pas croire que c’est un délire de hipsters, car le marché existe depuis 1907 et est l’un des plus anciens de son genre aux États-Unis.

Le salaire horaire le plus élevé du pays

L’avantage de vivre à Seattle – au-delà de pouvoir fumer des pétards, manger local, faire la teuf toute la nuit dans un bar gay et travailler dans l’une des boîtes les plus influentes du monde – c’est qu’en prime, tu n’es pas si mal payé. La ville propose depuis 2014 le salaire horaire le plus élevé des États-Unis : 15 dollars minimum par heure. Not bad.
Mais je dois vous annoncer une mauvaise nouvelle : les loyers sont terriblement élevés. Cela explique sans doute le nombre de sans-abri à Seattle : plus de 10 000 personnes seraient à la rue. Le phénomène est tel qu’en 2015, Ed Murray –qui avait la réputation d’être le “maire le plus progressiste du pays” (ce qui ne l’a pas empêché en parallèle d’être un gros cochon, qui a dû démissionner après avoir été accusé de faire des choses abjectes avec des enfants) – avait déclaré un état d’urgence.

Une femme homosexuelle pourrait devenir maire

Cela nous amène à ce qu’il se passe actuellement à Seattle. Une élection municipale oppose deux femmes démocrates : Cary Moon et Jenny Durkan. Si c’est Jenny Durkan qui gagne, il s’agirait de la première maire homosexuelle de la ville. Cette dernière est l’une des premières procureures fédérales (nommée sous la présidence d’Obama) ouvertement gay. Les programmes de Cary Moon et Jenny Durkan se ressemblent – elles ont toutes les deux comme focus principal l’aide aux sans-abri. D’ailleurs, sachez que Seattle a été la première grande ville américaine à élire une femme maire (Bertha Knight Landes, en 1926).

Une ville de gens qui lisent

Pour se rendre à Seattle :

Au départ de la France, Delta est la seule compagnie à relier chaque jour (et sans escale) Paris-Charles-de-Gaulle à Seattle-Tacoma. Au cours du vol d’environ 10 heures, vous pouvez rester connectés en Wi-Fi grâce à une connexion haut débit qui vous offre gratuitement l’accès aux messageries WhatsApp, Facebook Messenger et iMessage, ainsi qu’aux programmes de divertissement de Delta Studio. Les vols sont à partir de 721 euros TTC.

Pour tout renseignement et recevoir une documentation gratuite, contactez l’office de tourisme de Seattle/État de Washington au téléphone (01 44 77 88 06) ou par e-mail : visitseattle@ecltd.com, ou rendez-vous sur www.visitseattle.fr. Vous pouvez aussi retrouver l’Office du tourisme de Seattle sur Facebook.
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