Au Royaume-Uni, des associations permettent aux sans-abris de dormir dans des bus

Au Royaume-Uni, des associations permettent aux sans-abris de dormir dans des bus

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Par Kate Lismore

Publié le

Des association débordées

Une solution qui dérange

Shelagh O’Connor, le directeur de New Horizon Youth Centre, déplore que l’association ne puisse venir en aide qu’à la moitié des gens qui le leur demandent, alors qu’elle aurait été capable d’en aider un plus grand nombre en 2010.
C’est vraiment en dernier recours que le ticket de bus a été suggéré : “Ils sont plus en sécurité dans le bus que dans la rue. On leur dit quelles routes choisir pour pouvoir rouler toute la nuit. Ils peuvent revenir au matin, prendre une douche et manger des céréales.”
Les mesures d’austérité n’ont fait que creuser le risque que courent ces personnes, et à moins qu’une politique précise ne soit mise en place qui peut soutenir correctement les associations comme New Horizon, d’autres personnes vont devoir passer l’hiver dehors.

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En 5 ans, le nombre de places d’urgence disponibles pour les jeunes s’est énormément restreint. Je redoute que les 18-25 ans ne soient forcés de vivre de nouveau à la rue.
Il n’y a pas de solution simple et efficace financièrement, car les gens qui dorment à la dure, guettant tout ce qui leur tombe sous la main, finissent par coûter plus à la société, en terme de santé physique et mentale, de l’activité criminelle chez les jeunes, de la prise en charge du système judiciaire, et de la consommation de drogue.