De plus en plus de jeunes Britanniques restent vivre chez leurs parents ou retournent dans le nid familial après leurs études à cause du prix des logements et de leur instabilité financière.
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Au Royaume-Uni, vivre chez ses parents à plus de 20 ans semble devenir la norme.
De plus en plus de jeunes adultes (âgés de 20 à 34 ans) reviennent vivre chez leurs parents. En 2015, ils étaient 3,3 millions dans ce cas contre 2,7 millions en 1996. C’est 1 millennial sur 4, et presque la moitié des 20-24 ans. La faute à l’augmentation du prix du loyer, du taux des prêts immobiliers, et du coût de la vie dans les villes en général.
En fait, la plupart des gens doivent choisir entre économiser pour demander un prêt immobilier ou payer entre 800 et 1 000 euros par mois. Les parents ne se plaignent pas de cette situation, mais préféreraient que leurs enfants soient capables de voler de leurs propres ailes. La tendance à emménager chez ses parents est en hausse car les jeunes adultes manquent de stabilité financière et le logement n’est pas abordable. Dans un pays où 63 000 jeunes adultes sont sans emploi, trouver un toit peut devenir un parcours du combattant.
À cause de l’augmentation du prix du logement, tout particulièrement à Londres, mais ailleurs également, de plus en plus de millennials doivent se serrer la ceinture et retourner vivre chez leurs parents, qu’ils économisent de l’argent ou pas. Plus souvent, les parents refusent de faire payer un loyer à leurs enfants, en espérant qu’ils parviendront à économiser de l’argent pour pouvoir s’acquitter d’une caution et quitter le nid familial un jour ou l’autre. Une autre étude montre qu’un tiers des nouveaux acheteurs ont plus de 35 ans. En un mot : les jeunes adultes peinent à s’acheter une maison, même en vivant chez leurs parents.
Rassurez-vous, la plupart de ces jeunes adultes pensent que cette solution est temporaire. Très peu ont l’intention de rester vivre chez leurs parents ad vitam æternam. Mais revenir vivre chez ses parents et regarder la télé avec eux le soir n’a franchement rien de réjouissant.
Traduit de l’anglais par Hélaine Lefrançois
