Une absence de reconnaissance juridique
Cette annonce arrive après que le tribunal d’immigration et de protection de Nouvelle-Zélande a rejeté la demande d’asile de deux familles originaires des îles Tuvalu, qui souhaitaient bénéficier du statut de réfugié climatique. Cet archipel polynésien est en effet en première ligne du changement climatique, puisque la montée des eaux aura entièrement englouti ses neuf atolls d’ici cinquante ans.
Ces familles ont expliqué que la hausse du niveau de la mer posait de véritables problèmes sanitaires et d’hygiène, comme le manque d’accès à l’eau potable, mais aussi en matière d’emplois. Sauf que les conditions d’application des demandes d’asile sont strictes et prennent surtout en compte les menaces de persécution, pierre angulaire de la définition du terme “réfugié” dans la Convention de 1951.
En octobre 2013, Ioane Teitiota, un habitant de Kiribati, un État archipélagique d’Océanie, avait fait la une des journaux du monde entier en devenant le premier homme à réclamer le statut de réfugié climatique en Nouvelle-Zélande. Mais il avait finalement été renvoyé dans son pays… La création de ce nouveau visa pourrait donc en partie pallier ce problème.
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