AccueilArchive

La Nouvelle-Zélande envisage de créer un visa pour accueillir les réfugiés climatiques

La Nouvelle-Zélande envisage de créer un visa pour accueillir les réfugiés climatiques

Image :

EITA, TARAWA, KIRIBATI – 2015/09/29: A young woman wading through the salty sea water that flooded the way home to her village Eita.

The people of Kiribati are under pressure to relocate due to sea level rise. Each year, the sea level rises by about half an inch. Though this may not sound like much, it is a big deal considering the islands are only a few feet above sea level, which puts them at risk of flooding and sea swells.

It is well agreeable that the people of Kiribati account for little to nothing in terms of green house emissions but are forced to face the direct consequences of global warming. And with an average age of 22, Kiribati’s future generations are at risk of potentially lethal sea level rise. (Photo by Jonas Gratzer/LightRocket via Getty Images)

avatar

Par Jeanne Pouget

Publié le

Une absence de reconnaissance juridique

Cette annonce arrive après que le tribunal d’immigration et de protection de Nouvelle-Zélande a rejeté la demande d’asile de deux familles originaires des îles Tuvalu, qui souhaitaient bénéficier du statut de réfugié climatique. Cet archipel polynésien est en effet en première ligne du changement climatique, puisque la montée des eaux aura entièrement englouti ses neuf atolls d’ici cinquante ans.
Ces familles ont expliqué que la hausse du niveau de la mer posait de véritables problèmes sanitaires et d’hygiène, comme le manque d’accès à l’eau potable, mais aussi en matière d’emplois. Sauf que les conditions d’application des demandes d’asile sont strictes et prennent surtout en compte les menaces de persécution, pierre angulaire de la définition du terme “réfugié” dans la Convention de 1951.
En octobre 2013, Ioane Teitiota, un habitant de Kiribati, un État archipélagique d’Océanie, avait fait la une des journaux du monde entier en devenant le premier homme à réclamer le statut de réfugié climatique en Nouvelle-Zélande. Mais il avait finalement été renvoyé dans son pays… La création de ce nouveau visa pourrait donc en partie pallier ce problème.

À voir aussi sur Konbini

Vers 250 millions de réfugiés climatiques en 2050