Bientôt, un tatouage éphémère vous préviendra si vous avez trop bu

Bientôt, un tatouage éphémère vous préviendra si vous avez trop bu

photo de profil

Par Alexandra Phanor-Faury

Publié le

Des chercheurs ont mis au point un nouveau type de biosenseurs, qui peuvent vous indiquer votre taux d’alcoolémie instantanément en analysant votre sueur.

À voir aussi sur Konbini

De nombreux gadgets et applications existent déjà pour nous aider à savoir quand nous avons trop bu. Du bon vieil alcootest à ses versions sur smartphone, en passant par le bracelet intelligent qui prévient vos amis quand il est temps pour vous d’arrêter les frais.

Cependant, une nouvelle technologie encore plus avancée vient d’être mise au point pour mesurer votre taux d’alcoolémie. Celle-ci se présente sous la forme d’un tatouage temporaire. Des chercheurs de l’université de Californie à San Diego ont développé un patch muni de capteurs, qui ressemble à un tatouage Malabar et qui peut surveiller le taux d’alcool dans votre sang, en analysant votre sueur.

Seila Selimovic, qui a travaillé sur le projet, a expliqué au site d’actu technologique TechRadar comment le système fonctionne :

“L’un des composants libère un produit chimique qui stimule la transpiration de la peau sous le patch, tandis qu’un autre modifie le courant électrique qui circule à travers la sueur générée, mesurant le niveau d’alcool et envoyant ces informations au smartphone de l’utilisateur.”

Le principe de mesurer le taux d’alcoolémie grâce à la transpiration n’est pas nouveau, mais c’est la première fois que les analyses sont aussi immédiates. Le tatouage connecté a seulement besoin de 8 minutes pour analyser les informations récoltées et les envoyer sur un téléphone.

Selon une étude d’Alcool info service, 19 % des Français déclarent avoir été ivres au moins une fois en 2013, alors qu’ils étaient 15 % en 2005. Cette hausse concernerait particulièrement les 15-34 ans, notamment les femmes entre 20 et 25 ans.

Toujours à l’état de prototype, ce tatouage éphémère pourrait, dans le futur, prendre le relais quand notre cerveau n’est plus capable de nous dire qu’il est temps de lâcher notre verre. Et probablement nous éviter des accidents et des gueules de bois douloureuses.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet