La mairie de New York veut calmer le stress des écoliers grâce à des chiens

La mairie de New York veut calmer le stress des écoliers grâce à des chiens

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Par Kimberly B. Johnson

Publié le

Une initiative progressiste qui a déjà fait ses preuves.

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Le département de l’Éducation de la municipalité de New York a annoncé son intention de faire appel à des chiens dans plusieurs dizaines d’écoles publiques, afin de pouvoir offrir du réconfort aux élèves et d’améliorer l’ambiance dans les établissements. Ce plan s’inscrit dans une volonté de sortir du système des punitions, en utilisant le meilleur ami de l’homme pour calmer les enfants.

Il a en effet été prouvé que des démarches punitives comme la mise au coin et la fessée ne fonctionnent pas sur le long terme avec les enfants. Quand une classe s’agite, c’est souvent pour exprimer un manque de soutien émotionnel ou de stabilité, que les animaux pourraient aider à empêcher.

Ce programme a été testé dans sept écoles l’année dernière, et va bientôt être étendu à 40 établissements de New York. Carmen Fariña, qui chapeaute les écoles de la ville, explique :

“Le programme de réconfort par les chiens donne le sourire aux élèves et à l’équipe éducative quand ils passent une journée difficile : il aide à désamorcer les conflits et peut même aider pour les deuils.”

Le programme permet aux écoles d’adopter des animaux venus de refuges et qui ont été éduqués par des organismes spécialisés. On leur apprend notamment à interagir avec les enfants et à s’adapter à leurs besoins sur le plan émotionnel. Un membre de l’équipe éducative est ensuite choisi pour en être le maître.

Jaye Murray, la directrice des programmes de soutien et de conseil, explique que les chiens sont vraiment les animaux les mieux équipés pour guider les élèves submergés par leur émotion et leur faire retrouver leur calme :

“Ils possèdent les deux qualités les plus importantes d’un éducateur efficace ou d’un conseiller : une tolérance inconditionnelle et beaucoup de chaleur.”

Avec cette initiative, le département d’Éducation de New York privilégie donc le réconfort à la punition. Une démarche dont on espère qu’elle se généralisera aux États-Unis et ailleurs.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet