Le Népal pleure la destruction d’une partie de son patrimoine culturel

Le Népal pleure la destruction d’une partie de son patrimoine culturel

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Par Théo Chapuis

Publié le

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C’est le monde entier qui perd une partie de son patrimoine

L’Unesco cherche aussi à savoir si le site de Lumbini, là où Bouddha est réputé être né il y a plus de 2 600 ans, un endroit classé au patrimoine mondial de l’humanité, a également été touché. Lumbini est situé à environ 280 kilomètres de Katmandou.
Une “perte irrémédiable pour le Népal”, mais aussi pour “le reste du monde”, c’est en ces mots tranchants que PD Balaji, directeur du département d’histoire et d’archéologie de l’Université de Madras, évoquait la catastrophe subie par le Népal samedi 25 avril. Il ajoutait qu’une “restauration complète ne serait pas possible compte-tenu de l’étendue des dégâts sur les sites historiques”. C’est vrai : l’Unesco estime qu’il est encore trop tôt pour aborder le sujet de la reconstruction et de son rôle, notamment financier, dans la question.
L’Unesco, de son côté, déplore la disparition du “cœur social, religieux et urbanistique de cette ville”. Et de rappeler que la capitale népalaise, fantasme de nombreux occidentaux depuis Alexandra David-Néel en 1912, “a inspiré de nombreux écrivains, artistes et poètes, à la fois étrangers et népalais”. Dont Cat Stevens.

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