AccueilArchive

Airbnb, Flipboard, Beats : quand les logos des marques d’aujourd’hui ne datent pas d’hier

Airbnb, Flipboard, Beats : quand les logos des marques d’aujourd’hui ne datent pas d’hier

avatar

Par Naomi Clément

Publié le

Responsable du marketing d’Alibaba.com, Spencer Chen a révélé sur Twitter que certaines grandes entreprises n’avaient pas hésité à copier leur logo sur des designs datant d’il y a parfois quarante ans.
La virgule de Nike, le “M” jaune de McDonald’s, l’oiseau bleu de Twitter ou encore le lapin de Playboy… Les logos, qui permettent en un clin d’œil d’identifier la marque ou l’entreprise qu’ils représentent, sont d’une importance primordiale pour les sociétés. Pourtant, certaines d’entre elles ne se sont pas foulées pour les concevoir.
Comme le rapporte le Huffington Post, Spencer Chen, le vice-président du marketing du site de vente en ligne Alibaba, faisait récemment remarquer sur Twitter que certaines des sociétés les plus prospères de notre époque, dont Airbnb, Beats et Flipboard, avaient tout bonnement pompé leur logo dans un livre dont la première édition date de… 1973.

À voir aussi sur Konbini

Hasard ou plagiat ?

Selon Spencer Chen en effet, ces entreprises ont trouvé leur logo dans Trademarks & Symbols (Volume 1: Alphabetical Designs), un livre conçu par le Japonais Yasaburo Kuwayama, qui regroupe sur 193 pages les 26 lettres de l’alphabet revisitées et utilisées par des marques du monde entier, comme l’American Broadcasting Company (ABC), créée en 1943, ou l’International Business Machines (IBM) créée en 1911.
Mais en vérité, comme le fait remarquer une internaute, les logos exposés sur Twitter par Spencer Chen semblent plutôt provenir d’un autre livre : Logo Modernism, publié par les éditions Taschen en 2015, un ouvrage qui analyse l’identité visuelle de 6 000 marques entre 1940 et 1980.


Dans tous les cas, qu’il s’agisse de Trademarks & Symbols ou de Logo Modernism, les faits restent les mêmes : Airbnb, Flipboard, Beats et probablement bien d’autres entreprises ont utilisé des graphismes datant des années 1970 et 80.
Si certains sont compréhensifs face à ces pâles copies (“Avec les deadlines d’aujourd’hui, qui a encore le temps d’inventer quelques chose de nouveau ?“, interrogeait une Twittos), d’autres se demandent réellement comment de tels plagiats ont pu passer. De notre côté, on en conclut qu’en matière de modernité, le passé peut être une source d’inspiration infinie.