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À Liverpool, un skatepark phosphorescent pour rider la nuit

À Liverpool, un skatepark phosphorescent pour rider la nuit

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Par Kate Lismore

Publié le

De l’art urbain utile

Étant donné que le projet initie une rencontre entre l’art et l’installation réalisable de rampes de skate, il a reçu le support à la fois des skateboarders locaux, du conseil municipal, de la communauté et de la Biennale de Liverpool.
C’est Sally Tallant, la directrice de la Biennale, qui, inspirée par le premier parc phosphorescent construit en 2008 dans le Limousin, a demandé à Jeong A de recréer à Everton Park le projet OTRO.

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Everton a toujours été une ville assez pauvre, une communauté démunie que les gens évitent. Ce n’est pas seulement une aire de sport, c’est également une œuvre d’art majeure, et c’est cette combinaison qui fait que les gens viennent ici et pas ailleurs. Koo a fait du parc un destination culturelle.

Un parc aux usages et difficultés multiples

Avant de se lancer dans le projet, l’artiste a parlé avec de jeunes locaux, afin de s’assurer que son projet conviendrait à leurs envies, qu’elles consistent à faire du skate ou simplement se retrouver dans un lieu public.
Déterminer à fournir un projet de qualité à des skateurs de niveau différent, Koo explique :

J’ai conçu des arêtes droites, aiguës, qui sont un défi pour les skaters les plus courageux et les plus expérimentés. Ils seront des alpinistes que nous admirerons. Avec sa surface phosphorescente, j’espère qu’il peut être un objet à contempler.