Elle accouche en direct sur Facebook (et c’est un garçon)

Elle accouche en direct sur Facebook (et c’est un garçon)

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Par Théo Chapuis

Publié le

Sur Facebook Live, les internautes ont pu assister à un accouchement en direct. Ce serait une première pour le réseau social.
Lundi 16 mai, un homme a filmé sa femme pendant l’accouchement. A priori, rien que de très banal. Sauf qu’au lieu de montrer la performance à sa famille lors d’une traumatisante soirée diapo, il a choisi de le faire sur Facebook, en temps réel. La vidéo est encore hébergée sur la page Facebook de ce citoyen californien et montre les trois derniers quarts d’heure de labeur de sa compagne – tout en préservant autant que faire se peut son intimité, comme le relève le Huffington Post.

Résultat : près de 180 000 vues pour ce qui serait la première vidéo d’accouchement sur Facebook live, ce service mis en place par le réseau social depuis la fin 2015. Il suffit d’un coup d’œil sur cette page pour avoir le choix parmi des dizaines de vidéos en temps réel : filmées par des utilisateurs des quatre coins de la planète, elles donnent un sens nouveau à la locution latine hic et nunc, ici et maintenant. Soyez spectateur de la vie quotidienne (et souvent de l’ennui) des gens du monde entier.

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Et l’intraitable censure Facebook ?

Et la fameuse censure intransigeante du réseau social ? Facebook, d’habitude si prompt à cacher le moindre téton, qu’il soit de chair ou de marbre, n’a cependant pas encore décidé de retirer cette vidéo d’accouchement. Pourtant, comme le rappelle Madame Figaro, la politique de la plateforme est claire : elle justifie sa censure en arguant que “certains publics au sein de [sa] communauté mondiale peuvent être sensibles à ce type de contenus”.
Mais qu’englobe exactement le terme “ce type de contenus” ? Difficile à dire. Or la part de subjectivité est grande et permet à Facebook :

a) de bloquer un cliché de la statue de la Petite Sirène de Copenhague
b) de laisser en ligne une vidéo d’accouchement

Mais, de toute façon, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas à nous de juger cette question.