Le Gorafi annonce sa disparition

Le Gorafi annonce sa disparition

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Par Théo Chapuis

Publié le

“Le Gorafi, c’est fini. Merci de votre fidélité !”, a annoncé notre journal d’informations parodiques préféré. Alors, lard ou cochon ? Peut-être un peu des deux…
On a d’abord refusé d’y croire. Puis on a eu des doutes. Puis finalement on ne sait plus très bien quoi en penser… Ce matin, stupeur dans le microcosme médiatique : Le Gorafi annonçait sa disparition sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, le meilleur site d’humour/actualités déclarait, laconique, “Le Gorafi, c’est fini. Merci de votre fidélité !” :

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Le Gorafi, c'est fini. Merci de votre fidélité !

Posted by Le Gorafi on dimanche 30 août 2015

“d’informations selon des sources contradictoires”,
bel et bien disparu
qu’en cache
“président du directoire du média”

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par le HuffPost

Hélas après mûres réflexions, nous avons pris conscience que la presse “ouèbe” ou dite “2.0” n’a strictement aucun avenir, tout comme l’Internet. Nous préférons arrêter aujourd’hui cette belle aventure avant l’explosion de la “bulle”.

La rédaction de Konbini prend bonne note de la leçon médiatique prodiguée par ses estimés confrères.

Qu’est-ce qu’on tease ?

Pince-sans-rire, Numérama garde les pieds sur terre et rappelle qu’une équipe du Gorafi doit se mettre au travail pour la nouvelle émission d’Antoine de Caunes sur Canal+, Antoine sans fiche – dont on ne sait encore pas grand-chose (enfin si, un peu quand même). Le Gorafi travaillait néanmoins déjà en collaboration avec la chaîne cryptée et l’animateur pour Le Grand Journal au cours des saisons précédentes.
Le journal d’actu tech/web précise également que bien que son audience ait baissé au cours des derniers mois, il ne s’agit peut-être que d’une stratégie de teasing avant une annonce retentissante… Cependant, si tel est le cas, il est peu probable que la blague dure très longtemps, car selon Numérama : “Couper brutalement toutes les connexions pour rediriger vers cette seule page, c’est se priver de toute recette publicitaire le temps de la coupure, et prendre le risque d’une sanction du référencement des pages si la “blague” devait durer. Les moteurs de recherche comme Google n’apprécient guère que des résultats deviennent inaccessibles et les font rapidement descendre dans les classements si la situation dure plusieurs jours”.
Télévision ? Web ? Autre chose ?… Quoi qu’il arrive, même si le média d’infos parodiques en francophone le plus stylé doit disparaître, son équipe et son esprit lui survivront d’une manière ou d’une autre. Ouf.