La vérité sur la signification des numéros au fond des verres de cantine

La vérité sur la signification des numéros au fond des verres de cantine

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Par Mathieu Piccarreta

Publié le

Vous souvenez-vous des verres Duralex à la cantine de l’école ? Selon la légende, ils avaient la vertu de donner l’âge de ceux qui les utilisaient grâce aux petits chiffres inscrits au fond. Voici la fin de ce mythe.

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Duralex est une entreprise française qui confectionne de la vaisselle en verre trempé. À l’évocation de ce nom émerge un souvenir : “Moi j’ai 28 ans !” s’écrie le toi d’il y a vingt ans. “Eh bien, moi j’ai 44 ans !” surenchérit ton camarade, le petit Martin, avec sa voix fluette qui respirait encore l’innocence (ce qui a bien changé).

On a tous connu ce rituel. Petit, à la cantine, juste avant d’ingurgiter l’abominable repas, nous nous livrions à un étrange exercice : regarder les chiffres inscrits au fond de notre verre. Il s’agit bien sûr du célèbre jeu de “l’âge dans le verre d’eau”. Un mythe comme seule l’enfance peut en construire.

Des raisons pragmatiques…

Étonnamment, personne ne s’est jamais demandé à quoi servaient en réalité ces numéros. D’ailleurs, la vérité sur ces chiffres est autrement moins magique que ce que nos esprits d’enfants pouvaient imaginer à l’époque. En effet, la présence de ces chiffres s’explique par des raisons bien plus pragmatiques que celle de révéler un âge fantasmé.

Selon un employé de Duralex, interrogé par les caméras de l’émission Capital, ces chiffres gravés au fond de chaque verre correspondent en réalité au numéro de la machine qui a fabriqué le récipient. Ainsi, lorsqu’un défaut est constaté sur un verre, il suffit à l’entreprise de consulter ce numéro pour retrouver la machine défectueuse, et la réparer au plus vite. D’ailleurs, un argument vient accréditer cette thèse : les chiffres ne dépassent pas 50, ce qui correspond bien au nombre de machines de Duralex. Plus aucun doute n’est possible sur la véracité de cette théorie, les verres n’indiquaient pas notre âge. C’est la fin d’un putain de mythe !