Greenpeace a déployé une bannière géante anti-Trump à côté de la Maison-Blanche

Greenpeace a déployé une bannière géante anti-Trump à côté de la Maison-Blanche

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Greenpeace activists deploy a banner on a construction crane near the White House reading “RESIST” on President Trump’s fifth day in office.The activists are calling for those who want to resist Trump’s attacks on environmental, social, economic and educational justice to contribute to a better America.

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Par Matthew Kirby

Publié le

Le 25 janvier, le mot “résiste” a flotté quelques heures à proximité de la résidence du président américain, peu réceptif aux idées écolos.

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Les tentatives de Leonardo DiCaprio ou d’Al Gore de convaincre Donald Trump de l’importance d’une politique écolo n’ont pas eu l’effet escompté. Depuis son investiture, le nouveau président a retiré toute mention du changement climatique du site de la Maison-Blanche. Il a également relancé les projets d’oléoducs Keystone XL et Dakota.

Mercredi 25 janvier au matin, sept activistes de Greenpeace ont donc escaladé la grue d’un chantier au cœur de Washington, afin d’installer une bannière géante juste à côté de la Maison-Blanche, avec le mot “Resist” inscrit dessus. La bannière de 21 mètres de long avait pour but d’encourager ceux qui s’opposent à l’administration Trump à résister à ses attaques contre l’éducation, l’écologie ou la justice sociale et économique.

Alors que le dédain et le manque de respect de Donald Trump pour nos institutions démocratiques me fait peur, je suis vraiment inspiré par le mouvement multigénérationnel de progrès qui grandit dans chaque État“, écrit Karen Topakian, membre du conseil de présidence de Greenpeace.

La bannière a été installée quelques heures seulement après la mise en place d’un délai de l’implantation d’au moins 30 règlementations concernant l’environnement, ainsi que le gel des embauches et des fonds de l’Agence nationale de protection de l’environnement, tout en interdisant aux chercheurs qui y travaillent de parler à la presse.

C’est l’heure de résister, explique Pearl Robinson, l’une des activistes qui a déployé la bannière. Nous ne tolèrerons pas de revenir en arrière sur tous les progrès qui ont été fait.” Et Karen Topakian de conclure :

“Greenpeace utilise des moyens non-violents de résister aux brutes tyranniques depuis 1971, on ne va pas s’arrêter maintenant.”

La police a déclaré que la manifestation n’a pas constitué de menace pour quiconque et n’a causé qu’une perturbation minime dans la zone. Quand ils ont été interrogés sur la nature de leur action, les activistes ont répondu qu’il s’agissait de défendre leur liberté d’expression, garantie par le premier amendement de la constitution américaine.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet