La Google Car connaît son premier accident de la circulation

La Google Car connaît son premier accident de la circulation

photo de profil

Par Thibault Prévost

Publié le

Pour la première fois, l’une des Google Cars, les voitures autonomes de Google en circulation en Californie, a eu un accident. Et c’est une bonne nouvelle.

À voir aussi sur Konbini

L’histoire d’amour entre les Google Cars et la perfection a pris fin le jour de la Saint-Valentin. Selon un constat d’accident californien déniché par un écrivain du nom de Mark Harris et publié sur Twitter, la Google Car a enfin eu un accident de la circulation. Ou plutôt, elle a pour la première fois causé un accident de la circulation, car de pauvres conducteurs humains lui étaient évidemment déjà rentrés dedans par le passé. Une excellente nouvelle pour les ingénieurs de Google, qui ont enfin de quoi bosser à nouveau sur le projet en vue de l’améliorer.

Selon le rapport, “une voiture autonome Google modèle Lexus” s’est retrouvée bloquée sur la file de droite d’une rue par des sacs de sable utilisés pour détourner les voitures d’une bouche d’égout. Le véhicule toujours en mode autonome, a donc laissé passé plusieurs voitures sur la file de gauche avant de s’y engager à son tour pour contourner l’obstacle. Manque de pot, un bus municipal est arrivé à ce moment-là et a enfoncé la voiture sur l’aile, à environ 25 kilomètres/heure.

“Les voitures intégreront désormais le fait que les bus ont moins tendance à laisser la priorité”

Aucun blessé n’a été à déplorer mais Google, qui milite pour l’introduction à la vente de ses voitures sans volant ni pédales, pour l’instant refusée par l’État de Californie par souci de sécurité, a dû un peu grincer des dents. Le rapport émis par Google, retranscrit par The Verge, stipule que “la voiture avait aperçu le bus, mais avait prédit qu’il la laisserait passer puisqu’elle était devant lui”. Une version confirmée par l’être de chair et d’os présent dans l’habitacle, qui “pensait  que le bus allait ralentir ou s’arrêter”. Et Google de préciser que “désormais, les voitures intégreront le fait que les bus (ou tout autre large véhicule) ont moins tendance à laisser la priorité”.

Nous sommes encore loin d’un monde débarrassé de la terrifiante conduite humaine, et il est par conséquent normal que des voitures autonomes, si perfectionnées soient-elles, fassent une faute de temps en temps. Le 14 février dernier, ce fut la première fois. Paradoxalement, la machine a déjà (un peu) gagné en humanité, même en commettant une erreur aussi grossière que de mettre un coup de pression à un bus.