Depuis quelques années, une société texane vous propose d’évacuer le stress en détruisant des pièces entières. Désormais, le concept s’exporte dans d’autres villes à travers les États-Unis.
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Avez-vous déjà été énervé au point de vouloir balancer tout et n’importe quoi contre un mur ? Vous savez bien, quand vous êtes coincé au milieu des embouteillages depuis plus d’une heure, quand vous apprenez que votre ex s’est fiancé(e) ou que votre boss a décidé de vous faire travailler pendant tout le week-end.
On est tous passés par là, parce que les mauvais jours sont inévitables, et nous avons chacun une manière bien à nous de gérer ce genre de situation. Certains noient leur désespoir dans un pot de glace, d’autres optent pour le yoga, tandis que d’autres encore vont tout simplement vomir tous les jurons qu’ils connaissent.
Cependant, certains ont besoin d’en venir aux mains pour expulser leur rage : c’est là qu’intervient “l’Anger Room” – traduisez “la salle de la colère”. Là, les personnes au bout du rouleau peuvent exprimer leur frustration en explosant des trucs en mille morceaux.
Une “Anger Room” peut prendre la forme d’un bureau, d’une pièce de vie ou d’une cuisine – tout ce qu’un petit cœur énervé désire anéantir – et elle est remplie de mannequins, de télés, de vases et tout autre objet cassable. Vous pouvez même demander des ballons gonflables à faire exploser ou des punching-balls ultrarésistants pour frapper jusqu’à l’épuisement.
Les candidats au défoulement sont équipés de lunettes de protection (la sécurité avant tout, les amis) et d’armes de destruction. À partir de ce moment, ils sont libres de tout lâcher et de semer le chaos.
C’est cathartique, c’est le bordel et c’est efficace, surtout un lundi. Le seul souci, c’est que le concept, qui est américain, n’a pas encore été développé en France.
La boîte qui en a eu l’idée a été créée en 2008 au Texas, et ce mois-ci, elle fait une tournée aux États-Unis avec des “Anger Rooms” éphémères, car il n’y a pas que les texans qui ont besoin de se défouler.
Tout ce que les personnes intéressées ont besoin de faire, c’est de réserver un créneau et choisir parmi ces trois options : “J’ai besoin d’une pause” (cinq minutes), “Se déchaîner” (15 minutes) ou “Démolition” (25 minutes). Et c’est moins cher qu’une thérapie.
Ces défouloirs seront disponibles à Los Angeles les 27 et 28 février, puis à New York le 19 mars et à Chicago le 16 avril.
Traduit de l’anglais par Hélaine Lefrançois
