Le pire pourrait être à venir
Jeudi 5 mai, un pont aérien a été mis en place afin d’évacuer des milliers de personnes coincées par les flammes. Ceux qui le peuvent s’enfuient par l’unique autoroute qui relie Fort McMurray au reste de l’Alberta. À l’instar de ce conducteur interrogé par la télévision canadienne et exténué après avoir mis dix heures pour parcourir 400 kilomètres, “capot contre capot” : “Quand je roulais, les flammes étaient à seulement 10 mètres de la route. La fumée était intense. Même si j’avais fermé mes fenêtres, mes yeux me brûlaient. C’était vraiment surréaliste.” Même les stations-services seraient désormais à sec.
My harrowing drive evacuating #ymm praying for my friends pic.twitter.com/XGFWfavqR2
— Jordan J Stuffco (@jstuffcocrimlaw) 3 mai 2016
La Première ministre de l’Alberta Rachel Notley a été très claire : les habitants de Fort McMurray ne sont pas prêts de rentrer chez eux : “Malheureusement, nous savons que ce ne sera pas une question de jours“, a-t-elle déclaré. Elle a appelé les citoyens canadiens à faire preuve de solidarité, notamment en faisant des dons à la Croix-Rouge.
Et le pire pourrait être à venir. Les 1 000 pompiers mobilisés et l’armée, appelée en renfort, sont pessimistes : sans pluie, ils n’arriveront pas au bout des 49 foyers du sinistre contre lequel ils luttent depuis maintenant trois jours à l’aide d’une vingtaine de bombardiers et d’une centaine d’hélicoptères.
Les habitants de Fort McMurray font donc leurs bagages pour une durée indéterminée.
La BSPP apporte son soutien aux pompiers canadiens qui luttent contre des feux de forêt à #FortMcMurray #canadafire pic.twitter.com/Az4Uerb3N9
— Pompiers Paris (@PompiersParis) 6 mai 2016
Seule la pluie pourrait éteindre le feu de #FortMcMurray https://t.co/QeyGiQcrJ2 pic.twitter.com/Rbm4vTe7ze
— HuffPost Québec (@HuffPostQuebec) 6 mai 2016
À voir aussi sur Konbini