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En Égypte, Uber lance un service national de bus

En Égypte, Uber lance un service national de bus

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Par Olanrewaju Eweniyi

Publié le

Très populaire en Égypte, la firme de VTC y développe de nouveaux services.

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Déjà implanté dans trois des plus grandes villes du pays (Le Caire, Alexandrie et Mansourah), Uber continue sa conquête de l’Égypte. Avec plus de 90 millions d’habitants, la plus grande nation arabe représente un énorme marché pour la firme américaine, particulièrement dans la capitale, où résident pas moins de 21 millions de personnes.

Le Caire est en effet la métropole la plus densément peuplée du continent africain, et le service de VTC y connaît une des croissances les plus rapides au monde, comptabilisant plus de 30 000 chauffeurs en 2016.

Profitant de la médiocrité du service de transport public, Uber a donc décidé de diversifier son offre, à l’instar de son concurrent direct, Careem, qui vient d’investir dans SWVL. Comme cette start-up, Uber va proposer des liaisons intercités avec des bus modernes et climatisés sur les routes qui le permettent.

Le service devrait prendre en charge plus de 5 millions d’usagers par jour

L’Égypte est le deuxième pays le plus meurtrier sur les routes avec plus de 14 500 accidents rien qu’en 2015. Le mois dernier, 37 personnes ont trouvé la mort dans un accident de train. Et les accidents de bus sont nombreux, du fait de l’état déplorable des routes.

Quand il sera lancé, le service de bus d’Uber devrait prendre en charge 5,2 millions d’usagers quotidiennement. Si on ne connaît pas encore le coût de ce service, le prix du ticket de métro du Caire vient d’être augmenté à 2 livres égyptiennes (1,14 euro), ce qui devrait participer au succès de ces nouvelles lignes de bus.

Si cette nouvelle offre fonctionne, Uber pourrait continuer à s’étendre sur le continent africain où il connaît un succès grandissant. À Lagos, la capitale du Nigéria, un million de trajets ont été effectués via le service de chauffeur en deux ans.

Un article de Konbini Nigeria, traduit de l’anglais par Sophie Janinet