Climat : 28 fois où le présentateur météo Philippe Verdier s’est pris pour Edward Snowden

Climat : 28 fois où le présentateur météo Philippe Verdier s’est pris pour Edward Snowden

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Par Ariane Nicolas

Publié le

Le monsieur Météo de France 2 a été licencié samedi, en réaction à la parution de son ouvrage polémique sur le climat. Nous l’avons lu. 
Son livre ressemble à un suicide professionnel prémédité. Philippe Verdier, chef du service météo de France Télévisions et présentateur sur France 2, a annoncé son licenciement samedi 31 octobre dans une vidéo mise en ligne par son éditeur. Cette éviction du service public fait suite à la parution à grand fracas, début octobre, de son essai Climat Investigation (Editions Ring).

Dans cet ouvrage (par ailleurs décrypté par le magazine Sciences et avenir), Philippe Verdier, passé auparavant par La Chaîne météo et BFMTV, dénonce un vaste enfumage politico-médiatique sur le climat. Il juge les prévisions alarmistes exagérées, estimant qu’elles sont l’objet de manipulations en tous genres, plutôt que de faits réels. “Le climat est devenu la soupape de sécurité des pouvoirs”, affirme-t-il, sur un ton volontiers complotiste.
Le météorologue se défend pourtant d’être climatosceptique. “Le changement climatique (…) est indiscutable”, écrit celui qui se pense plutôt comme un lanceur d’alerte se risquant à la “désobéissance civile”. Philippe Verdier est-il notre Edward Snowden national sur le climat ? Voici 28 citations extraites de son livre qui voudraient nous le faire croire.

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Sur sa démarche

  • J’ai délibérément opté pour un parti pris iconoclaste et quelque peu provocateur dans le but de rétablir des vérités.
  • Une pression sans précédent s’est exercée depuis plus d’un an sur les médias et principalement les journalistes météo.
  • Mon livre me range automatiquement du côté des parias ou des sceptiques.
  • Laurent Cabrol doutait hier du réchauffement, je doute aujourd’hui de ceux qui s’en occupent […]. L’irrévérence de mon collègue m’apparait aujourd’hui comme un acte éclairé.
  • Les éditions Ring m’ont donné carte blanche pour publier cet essai avec une liberté absolue et l’unique volonté de m’encourager pleinement dans mon acte personnel de désobéissance civile.
  • Pour dépasser le simple point de vue de présentateur météo, je décidai d’inflitrer les conférences climatiques.

Sur le rôle des gouvernements

  • L’information climatique de référence est aujourd’hui complètement verrouillée par les gouvernements.
  • Les Etats organisent l’information scientifique sur le climat. Ils la frelatent, la distordent, l’amplifient ou l’atrophient à volonté.
  • Quel engouement pousse la communauté scientifique à courir après les records hasardeux ? Une pression politique ?
  • Le climat est devenu la soupape de sécurité des pouvoirs.
  • Même quand les politiques confondent météo et climat, les scientifiques n’oseront jamais les contredire.
  • Cessons de laisser les gouvernements s’emparer de la question du réchauffement.

Sur les travaux des scientifiques

  • Il convient de s’interroger sur la puissance de lanceur d’alerte du Giec.
  • La raison d’exister du Giec est l’expression d’une voix unique pour étouffer la contestation.
  • La liberté de parole du Giec est quasi-nulle.
  • Les scientifiques qui s’aventurent hors des sentiers battus du Giec sont automatiquement considérés comme des sceptiques, ils risquent ainsi leur avenir professionnel.
  • Avantages, conflits d’intérêts, corruption, scandales sexuels : les climatologues sont devenus des animaux politiques.
  • Le Giec se soucie-t-il d’un code de déontologie pour ses dirigeants ? Evidemment non !

Sur l’ONU et la diplomatie

  • Celui qui n’applique pas à la lettre les commandements onusiens et ses produits dérivés se sent menacé en retour d’une punition divine.
  • La diplomatie climatique a manifestement ravalé ses ambitions.
  • La communication de Barack Obama incita Laurent Fabius à vouloir manipuler les présentateurs météo pour assurer sa promotion.
  • Les énergies renouvelables constituent une menace grave à notre sécurité énergétique.
  • Les Nations unies jouent un double jeu dangereux.

Sur l’avenir

  • Le citoyen doit retrouver sa liberté de pensée et d’action.
  • L’espace de liberté du citoyen est réduit à néant.
  • Les citoyens du monde peuvent facilement et légitimement s’inquiéter pour leur avenir, mais il devient urgent de ne pas céder à ce sentiment de panique artificiellement provoqué.
  • Le monde, ainsi libéré de la pression exagérée et décalée des conférences des Nations unies, abordera vigoureusement la question climatique en adulte éclairé et volontaire.
  • L’action motivée d’un individu, puis d’un groupe, initie toujours de nouveaux modèles sociaux.