Ce mec a tout plaqué pour devenir une chèvre

Ce mec a tout plaqué pour devenir une chèvre

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Par Matthew Kirby

Publié le

Que faire pour échapper au stress de la vie moderne ? Thomas Thwaites a la réponse : devenir une chèvre.

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Une fascination culturelle

Pendant trois jours en septembre dernier, Thwaites a vécu parmi un troupeau de chèvres. L’idée avait l’air assez intéressante et plutôt conceptuelle jusqu’à ce que “la Wellcome Trust [l’ait] mis au pied du mur et [lui ait] accordé une petite subvention pour essayer“.
Tout le monde a déjà rêvé d’être un autre animal. Beaucoup aimeraient devenir des oiseaux pour voler ou des chats pour glander. Mais selon Thwaites, notre fascination est plus qu’elle ne laisse paraître. Ainsi, les hybrides humains-animaux seraient “fermement ancrés dans notre culture“.
La mythologie grecque a ses centaures, faunes, harpies et le Minotaure. Les dieux égyptiens ont leurs corps mélangés à ceux des animaux. Thwaites déclare que c’est pour cette raison que son idée plaît tant au public – et aux médias qui ont largement relayé son histoire.

Devenir une chèvre est drôle, mais il y a aussi un côté plus profond.

Être une chèvre est douloureux

Ceci dit, Thwaites n’a pas fait que batifoler dans les prés avec ses nouvelles copines. Comme l’avaient prédit les docteurs, passer toute la journée sur quatre pattes est éprouvant et l’expérience est vite devenue très douloureuse, surtout lorsqu’il devait descendre une colline. Le poids de son corps était alors ramené sur ses bras. Il explique :

Une fois, nous allions en haut de la colline. Marcher était moins douloureux pour moi et je suis passé à la tête du troupeau. J’étais plus haut que n’importe quelle autre chèvre.
Tout le monde s’est arrêté de mâcher son herbe et m’a fixé. Avant que la situation ne vire à l’affrontement, une chèvre avec qui j’avais l’habitude de rester a détendu l’atmosphère en marchant au travers du troupeau. Tout le monde a fini par monter ensemble en haut de la colline.

La philosophie des chèvres

L’homme-chèvre conclut que, finalement “c’était une expérience méditative.” Les techniques de la méditation et de la pleine conscience sont “assez similaires” à la vie des chèvres. Comme tous les animaux, elles vivent dans le moment sans avoir conscience des notions de passé, de présent et de futur. Penser comme une chèvre serait donc un bon moyen de retrouver sa sérénité d’esprit.
Thwaites met ensuite de côté  la spiritualité qu’engendre une transformation temporaire en chèvre et nous révèle un dernier élément crucial de son expérience :

Certaines herbes sont meilleures que d’autres.