Non, les derniers bonbons Haribo ne font pas référence à la drogue

Non, les derniers bonbons Haribo ne font pas référence à la drogue

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Par Juliette Geenens

Publié le

En Allemagne, le fabricant de confiseries vient de commercialiser des bonbons au look nettement moins innocent que celui des Dragibus. Contactée, la marque explique s’être inspirée des icônes du monde de la musique, comme “le bouton rewind”.

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“Est-ce qu’ils en ont trop pris gros” chez Haribo Allemagne ? On l’ignore encore, mais il est certain qu’ils se montrés plus qu’inspirés lorsqu’il ont sorti les DJ Brause Sauer.

Non, ceci n’est pas de l’ecstasy, mais bien de candides petits bonbons au goût, mentionné dans la description du produit, “acid-ulé” (en allemand “Note bestechen.”) Ronds, petits, colorés et agrémentés de petits dessins : nous ne sommes pas les premiers à remarquer l’étrange ressemblance entre ces sucreries et la drogue préférée de l’Electric Daisy Carnival.

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Curieux, nous avons contacté la filière allemande de Haribo afin de leur demander s’ils avaient conscience de ce parallèle observé entre la drogue dure et l’esthétique du produit. Un porte-parole de la marque nous a alors déclaré :

“Les produits au goût acidulé et le thème de la musique sont très populaires auprès des jeunes. Les bonbons en forme de boutons DJ BRAUSE, qui est un produit disponible en Allemagne, sont exclusivement inspirés des icônes typiques du monde de la musique, tels que les boutons pour lecture, pause, rewind etc.”

Haribo ne se moquerait-il pas un petit peu de nous ? Selon l’entreprise, ce produit n’a rien d’une blague, et ne veut, en aucun cas, faire référence à de la drogue. La marque a d’ailleurs insisté sur le fait qu’ils “prenaient leur responsabilité sociale très au sérieux.” Et pour éviter quelques malentendus, d’ajouter : “nous menons des tests complets sur nos produits avant de les commercialiser sur le marché.”

Évidemment, les DJ Brause ne contiennent aucun produit illicite qui mettraient les consommateurs en danger. Il n’empêche que ces bonbons pourraient faire l’objet d’une bonne farce aux entrées des festivals. En attendant, écoutez bien le professeur McMakey : “la drogue c’est mal, m’voyez.”