“La première, assez logiquement, c’est que les victimes avaient craint de tomber enceintes ou de contracter une MST.
La seconde est que, au-delà de ces cas spécifiques, les victimes avaient vécu ce retrait non consenti du préservatif comme une violation de leur autonomie corporelle et que cela avait détruit toute la confiance qu’elles avaient en leur partenaire sexuel.”
À voir aussi sur Konbini
Pour lutter contre ce phénomène, Melissa Sargent et Cristina Garcia – deux législatrices locales élues respectivement dans le Wisconsin et de la Californie – ont fait un pas en avant vers la pénalisation de cet acte. Melissa Sargent a expliqué à propos du projet de loi qu’elle a déposé à l’Assemblée de son État :
“Il s’agit d’un comportement de prédateur qui est nuisible. Il ne suffit pas que les gens trouvent ce comportement répréhensible, il s’agit de montrer qu’il nous est intolérable. Nous ne pouvons nous permettre de fermer les yeux.”
Aucun de ces projets de loi déposés dans ces deux États ne mentionne encore la peine qui attend celui qui se rendrait coupable de stealthing. Mais le fait que ce débat ait été porté devant les institutions représente d’ores et déjà une étape sur le chemin de l’éradication de cette “tendance” définitivement flippante.
