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Après les attentats, les Bruxellois relancent le hashtag #porteouverte

Après les attentats, les Bruxellois relancent le hashtag #porteouverte

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(Capture d’écran © Twitter)

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Par Théo Chapuis

Publié le

Le hashtag de solidarité #porteouverte met en relation ceux qui proposent un abri à Bruxelles et ceux qui en cherchent un. 

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Sur Twitter, les attaques du 13 Novembre à Paris avaient donné lieu à la naissance d’un hashtag de solidarité : #porteouverte, et sa déclinaison anglophone : #opendoors. On trouve aussi l’occurence en flamand #ikwilhelpen (“Je veux aider” en français). Aujourd’hui, après les attentats à Bruxelles, mardi 22 mars à 8 heures, les habitants de la capitale belge ont relancé cette opération sur les réseaux sociaux, qui consiste à proposer l’accueil aux personnes bloquées dehors.

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Mais tout le monde n’est pas sur Twitter et certains internautes le savent : certains ont donc créé le groupe Facebook #lunionfaitlaforce, avec le même objectif hospitalier. Prévoyant d’aider certains des “milliers d’étrangers et de touristes” qui ne pourront rentrer ce soir, ce groupe propose de mettre en relation hôtes et personnes dans le besoin.

Les transports paralysés

Cette opération est très utile dans le contexte de paralysie des transports que connaît la capitale belge. Tout de suite après les attaques subies à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles, tous les vols de l’aéroport de Zavantem ont été suspendus. “Aucun avion ne décolle ni n’atterrit à Bruxelles National”, d’après Belgocontrol, organisme du trafic aérien. Sur terre, c’est pareil.

Côté rail, aucun Eurostar ni Thalys ne circule, au départ comme à destination de Bruxelles. Enfin, ni bus, ni tram, ni métro ne roulent non plus : le réseau de transports en commun de la capitale belge, le STIB, a annoncé la fermeture totale de son réseau.

Un Safety Check arrivé trop tard ?

À la suite de ces attentats qui ont fait au moins 21 victimes à l’heure où nous écrivons ces lignes, Facebook a relancé son “Safety Check”, soit son service de “contrôle d’absence en danger”, alerte qui se déclenche lors de catastrophes naturelles ou d’attentats pour signaler son état à ses proches sur le réseau.

Or, de nombreux internautes ont pesté contre une mise en place tardive du système : les Belges ont dû attendre “les alentours de 11 h 15” d’après Mashable France, soit plus de trois heures après les explosions, pour voir apparaître le bouton Safety Check sur la plateforme sociale. En France, il avait été lancé vers 1 heure du matin dans la nuit du 13 au 14 novembre, soit environ dans le même laps de temps. Facebook l’avait également activé pour l’attentat d’Ankara qui avait fait 37 victimes, le 13 mars.