The Take, l’appli qui permet de s’habiller comme au cinéma

The Take, l’appli qui permet de s’habiller comme au cinéma

photo de profil

Par Théo Chapuis

Publié le

Merci Kanye

Pourtant l’idée ne vient pas du cinéma. Tyler Cooper, le patron de The Take, la doit en fait à… Kanye West. L’entrepreneur raconte à Internation Business Times :

À voir aussi sur Konbini

J’étais en train de regarder sa performance aux VMAs à la télé quelques années plus tôt et il jouait “Runaway”. Je voulais connaître la marque de la boîte à rythmes et d’où provenait son costume, mais il n’y avait aucun moyen de l’identifier. Nous étions probablement cinq millions devant cette performance et personne n’était en mesure d’identifier ces deux produits.

Au-delà du côté shopping, l’identification de ces produits à travers les films de cette année construit une base de données massive de classification. Amateurs de cinéma d’auteur ou étranger, passez votre chemin : The Take ne semble pas vous être adressé. Tyler Cooper ne s’intéresse qu’aux grands succès populaires : “90% des hits au box-office cette année reviennent à une somme de 90 à 140 films, en gros. C’est un marché très identifiable”. À son lancement, il y a peu, The Take ne proposait qu’une liste d’une centaine de films.
Cette application veut s’emparer de l’achat depuis les smartphones, apparemment en nette hausse. Une étude prétend que 70% des consommateurs américains ont effectué un achat depuis leur téléphone portable dans les six derniers mois. Ils étaient 59% en 2013.
Chez nous, les chiffres sont encore moins impressionnants, mais la tendance est la même. Selon une étude de la Mobile Marketing Association France (MMAF), sur 30 millions d’utilisateurs de smartphones en France, près de 3 millions d’entre eux ont réalisé au moins un achat avec leur mobile au cours du dernier mois. Parmi eux, environ 1,3 million font leur shopping en ligne au moins une fois par semaine. Mieux encore : les habillements et accessoires sont les premiers types de produits achetés, par 3,7% des utilisateurs de smartphones.

Publicité : une mise en abîme

Pour l’instant, The Take ne s’intéresse qu’aux blockbusters, en gros. Mais Cooper, en bon entrepreneur, ne veut se fermer aucune porte : “Nous voulons être cet outil technologique au don d’ubiquité qui laisserait le choix aux gens de faire leur shopping dans n’importe quelle vidéo”.
Sa société voudrait bientôt pouvoir vous laisser “flasher” n’importe quel produit, dans n’importe quel contenu vidéo. Télévision, contenus multimédias professionnels, clips vidéo, et même, pourquoi pas, soyons fous, publicités.