Pour Finkielkraut, certaines féministes “mauvaises joueuses” ne reconnaissent pas leur “victoire”

Pour Finkielkraut, certaines féministes “mauvaises joueuses” ne reconnaissent pas leur “victoire”

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Par Léa Marie

Publié le

Au micro de France Inter, Alain Finkielkraut a exprimé son agacement à l’égard de certaines féministes “mauvaises joueuses” qui “ne reconnaissent pas leur victoire”. Des propos qui ont provoqué l’indignation de nombreux internautes et personnalités publiques.

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Les féministes auraient donc gagné leur combat contre les inégalités. C’est du moins ce qu’affirme, sans rire, le philosophe conservateur Alain Finkielkraut. Invité de France Inter ce mardi 12 août, l’académicien faisait la promotion de son dernier livre, En terrain miné, coécrit avec l’intellectuelle de gauche Élisabeth de Fontenay ; l’occasion de faire une nouvelle fois polémique. Après s’être exprimé sur divers sujets politiques, Alain Finkielkraut a fait part de son agacement à l’égard de la nouvelle vague de féministes, qu’il a qualifiées de “mauvaises joueuses” :

“Je me réjouis de voir les femmes accéder à toutes les professions et être présentes dans la sphère publique. Mais je crois que certaines féministes continuent, comme si de rien n’était, à dénoncer la perpétuation, voire l’aggravation de la domination masculine. Le mauvais joueur traditionnel, c’était celui qui ne reconnaissait pas sa défaite. Ces mauvaises joueuses d’un nouveau type ne reconnaissent pas leur victoire.”

Au cours du même entretien, Élisabeth de Fontenay a, elle, avoué ne pas aimer les néoféministes américaines, avant d’exprimer néanmoins son désaccord (partiel) avec Alain Finkielkraut :

“Malgré les progrès de leur condition, malgré la parité, les femmes sont encore des victimes de la société. […] Tu ne fais pas suffisamment de distinction entre les féminismes, parce que tu ne les connais pas bien.”

Scandalisés par les propos du philosophe, de nombreux internautes ont immédiatement réagi avec colère ou ironie. Aberrant, pour eux, de parler de “victoire” du féminisme. Preuves à l’appui :